SITE WEB DE MA EN FRANCAIS

Sommaire

          1. Pr�sentation g�n�rale
          2. Travail caritatif des ashrams de M�
          3. Internet, tradition et m�ditation
          4. Pr�sentation des livres
          5. Liste de contacts
          6. Pour visiter les ashrams de M�

PRESENTATION GENERALE

M� Anandamay� (1896-1986) a �t� sans aucun doute la femme sage la plus c�l�bre de l�Inde � son �poque. Bien qu��tant originaire d�une famille pauvre du Bengale oriental et n�ayant � peine �t� � l��cole, elle a b�n�fici� de la vie religieuse intense de son milieu familial de brahmines qui suivaient leurs traditions ancestrales. Son p�re �tait un chanteur religieux r�put�, et pr�f�rait de loin louer Dieu plut�t que d�accumuler des richesses superflues. M� a tr�s t�t montr� des pr�dispositions pour la vie mystique, et � partir de l��ge de trente ans s�est mis � sillonner l�Inde en r�pandant un message de joie et de sagesse partout o� elle passait. Bien qu�elle est devenue de plus en plus visit�e par les grands de l��poque - l��pouse de Nehru est morte avec le nom de M� sur les l�vres et Indira Gandhi, sa fille, venait la visiter assez r�guli�rement ; elle est rest�e pareille � elle-m�me, accueillant souvent les visiteurs comme une petite fille accueillerait ses parents.

Nous donnons pour ouvrir ce site deux textes de synth�se sur M� : le premier a �t� �crit par Vijayanda,  l�Occidental encore vivant actuellement qui a �t� le plus proche de M� ; il a pass� trente ans aupr�s d�elle et vit toujours en Inde actuellement. Le second texte est de Jean Herbert : il s�agit de l�introduction au premier livre de M� � avoir �t� publi� en fran�ais sous le titre de �Aux sources de la joie� : c�est un des meilleurs textes sur M� en ce sens qu�il exprime en des mots fort simples cette pr�sence de M� toute p�n�tr�e de joie, d�amour et de sagesse.

Ce message de M� n�est pas inconnu du public francophone, depuis le film �Ashrams� d�Arnaud Desjardins et le livre �L�enseignement de M� Anandamay�� par Josette Herbert chez Albin Michel (coll. Spiritualit�s vivantes). La soci�t� fran�aise actuelle a bien besoin de ce message, pi�g�e qu�elle est dans son n�gativisme qui est le fruit logique d�un mat�rialisme d�pourvu de v�ritable espoir ; et d�un intellectualisme qui a une forte tendance � tourner en rond sur lui-m�me. La France est un des pays du monde qui a le plus fort taux de suicide d�adolescents, il n�y a pas de quoi en �tre fier. Pourtant, les forces spirituelles sont aussi pr�sentes dans le pays comme le levain dans la p�te; il est temps qu�elles se manifestent sans sectarisme ni �troitesse d�esprit, mais avec l��nergie fondamentale qui provient de la v�rit� et de la joie.


A PROPOS DU TRAVAIL CARITATIF DES ASHRAMS DE MA

L�h�pital de Shri M� Anandamay� � B�nar�s a �t� inaugur� en 1968 par le Premier ministre de l��poque, Indira Gandhi. Il poss�de 36 lits et sa capacit� est sur le point d��tre augment�e � 46. Il y a deux blocs op�ratoires avec un service de radio, un laboratoire et les principales installations modernes. Chaque jour, il y a environ 150 patients externes qui viennent pour la consultation. L�h�pital est situ� pr�s de l�ashram de M� et des bords du Gange, dans le quartier anim� de Badhaini.

Les autres ashrams de M� ont leurs propres services caritatifs : par exemple � Kankhal o� se trouve la maison-m�re actuelle de la Sangha (200 km au nord de Delhi); il y a deux dispensaires, l�un hom�opathique et l�autre allopathique et on offre la nourriture gratuite quotidiennement � trente ou quarante sadhous (moines errants) et mendiants. Il y a �galement une �cole religieuse qui assure une �ducation g�n�rale aux gar�ons, mais avec une sp�cificit� dans le domaine du sanskrit et des sciences religieuses.

Ceux qui souhaitent soutenir ces actions peuvent adresser leurs dons aux endroits suivants (par exemple via mandat postal international):

_ pour l�h�pital; Shree Shree Ma Anandamayee Charitable Hospital, Badhaini; Varanasi 221001 UP INDE

_ pour les ashrams, Shree Shree Ma Anandamay� Ashram, Kankhal, 249408 Hardwar, UP, INDE. Si l�on souhaite pr�ciser l�objet de sa donation, on peut mentionner �Annakshetra� la nourriture pour les pauvres; �vidyapeeth�, l��cole;�asram dependent fund�, l�aide m�dicale aux sadhus disciples de M�; �samadhi�, le rituel de la tombe de M� et la distribution quotidienne de nourriture consacr�e aux visiteurs; ou sinon, les donateurs peuvent juste dire : �general fund�.


INTERNET, TRADITION ET MEDITATION

Quelques r�flexions par le Dr Jacques Vigne, ancien psychiatre, install� en Inde depuis douze ans pour la sadhana (pratique spirituelle)

On a beaucoup parl� de la r�volution de l�Internet, pour le meilleur et pour le pire. Je livrerai ici quelques r�flexions sur le sujet, du point de vue qui est le mien : celui d�un chercheur spirituel et m�ditant qui a �t� auparavant, en Occident, professionnel de la sant� mentale. Nous envisagerons deux aspects de la question : d�abord, celui de la psychologie spirituelle, puis celui de la communication des enseignements spirituels entre cultures.

La premi�re chose � voir clairement; c�est que le fonctionnement de l�Internet suit et imite de pr�s celui du mental. Les deux sont bas�s sur des associations, des liens. C�est pourquoi l�Internet a le pouvoir de rendre les gens rapidement d�pendants, comme une sorte de drogue. Au contraire, la m�ditation coupe r�guli�rement les associations automatiques pour laisser la place � la pr�sence authentique. Elle d�sintoxique du parasitage continu du mental, cette machine � faire des associations. Celui-ci a une tendance � l�ext�riorisation qu�on appelle en psychologie du yoga �avritti�; la m�ditation inverse ce processus et correspond � une int�riorisation, �nivritti�. Le mental est comme une araign�e qui va chercher les insectes � diff�rents endroits de sa toile; de m�me qu�un agent intelligent (web crawler) va chercher des informations sur le Net; la m�ditation nettoie les insectes, la toile et l�araign�e. C�est l�arr�t de l�id�ation automatique, des concepts et opinions erron�es et m�me, chez des m�ditants avanc�s, des vaguelettes de sensations, rendant possible un aper�u du �fond du lac, c�est � dire le Soi.

Une forme de psychose, c�est la schizophr�nie, de �schizo� qui signifie �divis�� et �phren� ; l�esprit. Cela veut dire que l�esprit est � la fois coup� du monde ext�rieur et divis� contre lui-m�me ; mais il existe une autre forme de psychose qu�on pourrait appeler �interphr�nie�, o� l�individu s��puise � force d��tre trop reli�. La tendance vers l�ext�rieur est au maximum, c�est une sorte d�h�morragie qui suce le sang de la vie int�rieure. En fait, m�me dans la recherche scientifique, associer n�est pas le tout, on a besoin d�avoir un fil directeur, sans cela on est perdu. Cette loi est encore plus valable en ce qui concerne la vie int�rieure. Le mental d�une personne ordinaire est comme la lumi�re habituelle, celui d�un m�ditant exp�riment� est comme un rayon laser, non seulement concentr�, mais aussi coh�rent avec lui-m�me. Il peut accomplir des miracles.

Du point de vue pratique, c�est la raison pour laquelle nous avons �vit� de mettre trop de liens � l�int�rieur des textes m�me de ce site, nous avons laiss� pour l�introduction. Une lecture spirituelle est bas�e sur la concentration et l�impr�gnation d�un message � comme par osmose. Bien s�r, quand on recherche sa voie ou qu�on souhaite trouver des documents int�ressants, il est normal d�aller ici ou l�, mais c�est simplement une phase de d�but. Apr�s, il faut �tre capable de ralentir singuli�rement le rythme pour savourer int�rieurement ce qu�on lit. A l�autre extr�mit� de l��volution m�ditative, on peut abandonner en quelque sorte la concentration pour simplement observer l�esprit avec une �attentivit� non s�lective� ('choiceless awareness� comme disait Krishnamurti); mais le probl�me de cette m�thode, c�est que peu sont r�ellement capables de la suivre, d�o� le risque d�auto-illusion. De toutes fa�ons, quelque soit le type de m�thode que l�on suive, m�diter signifie �d�brancher l��cran�, non seulement des objets ext�rieurs, mais aussi du mental lui-m�me, et demeurer gaiement et sans souci dans son propre Soi.

L�Internet est un media puissant, et comme toute m�dicament efficace, il peut avoir des effets secondaires s�rieux, le principal �tant de renforcer la tendance � l�ext�riorisation de l�esprit. A notre �poque en particulier, celui-ci est envahi d'informations inutiles, est en �tat d'embouteillage quasi-permanent comme une boite aux lettres �lectronique encombr�e de messages inutiles. La fa�on radicale d�en finir avec cet encombrement, c�est de changer son adresse, c�est � dire de cesser son identification � l�ego. Les messages venant de l�ext�rieur vont rebondir avec la mention:�N�habite pas � l�adresse indiqu�e�, et il vont diminuer progressivement.

Il est int�ressant de noter que l�Internet nous renvoie � un des messages fondamentaux de la philosophie de l�Inde: ce que nous appelons la r�alit� objective est bien plus virtuelle que ce que nous croyons; et le mental aime � se plonger dans ce virtuel tant qu�il y trouve du plaisir. On en arrive ainsi logiquement � la constatation que la v�ritable source de d�pendance, c�est le mental lui-m�me, et que tout d�coule donc de sa connaissance et de sa ma�trise. C�est la question fondamentale du cheminement spirituel depuis l��poque des Upanishads : si le mental voit le monde � la fois ext�rieur et int�rieur, quel est ce �cela� qui voit le mental? Quel est ce �cela� qui peut voir l�oeil sans yeux? Quel est ce �cela� qui peut �couter l�oreille sans oreille?

Si nous abandonnons maintenant le champ de la psychologie et que nous nous tournons vers celui de l�histoire religieuse et spirituelle de l�humanit�, l�Internet est certainement une grande chance. Il suffit de r�aliser que l�intol�rance -par exemple celle du Christianisme au Moyen-Age- s�est manifest� par le contr�le des �crits. Il est non seulement tragique, mais aussi symbolique que les �h�r�tiques� qui proposaient des id�es nouvelles aient �t� br�l�s en m�me temps que leurs livres. C��taient les clercs et les moines qui avaient la structure mat�rielle pour copier les manuscrits et qui avaient donc le pouvoir de transmettre la culture de leur choix. Quand l�imprimerie a �t� d�couverte, chacun a pu avoir sa Bible, la lire et r�fl�chir directement sur elle; les Eglises r�form�es ont pu se d�velopper et mettre au d�fi le monopole religieux de Rome. Je vois le d�veloppement de la litt�rature religieuse et spirituelle sur l�Internet comme un autre grand pas en avant pour mettre au d�fi les monopoles religieux de grandes institutions ou ceux commerciaux d��diteurs, et ainsi de favoriser un pluralisme r�el.

Rome a conquis la Gr�ce et Isra�l militairement, mais s�est fait conqu�rir par eux sur le plan philosophique et religieux. De m�me, il est possible que l�Occident qui domine le monde �conomiquement de nos jours soit conquis par des formes spirituelles et religieuses d�origine orientale; le processus sera certainement plus complexe que ne l�est ce sch�ma, il y a d�j� et il y aura probablement de multiples �changes � double sens, mais cette possibilit� m�rite d��tre prise au s�rieux.

Pour prendre notre propre exemple actuellement, nous mettons la plus grande partie de la litt�rature � propos de M� Anandamay� (elle m�me n�a rien �crit) sur Internet, et elle devient donc disponible pour le public mondial, tout cela pour un co�t extr�mement minime. Cette possibilit� �tait impensable il y a seulement quelques ann�es. Elle va favoriser un contact direct des chercheurs spirituels avec les livres-sources, de diff�rents groupes et enseignements, ils pourront se faire une id�e par eux-m�mes et choisir le chemin qui leur convient r�ellement de fa�on plus ind�pendante. Il est tout � fait compr�hensible qu�un �diteur ait envie de rentrer dans ses frais quand il publie un ouvrage, et m�me qu�il souhaite en retirer un certain b�n�fice, mais cela limite plus qu�on ne pense le choix de textes possibles, et restreint, ne serait-ce qu�inconsciemment, les possibilit�s d�auteurs par ailleurs de bonne volont�. Pour parler de fa�on directe, cela tend � �liminer les �crits trop bons pour plaire au grand public.

Si malgr� tout un mouvement religieux veut publier des �crits mystiques non �rentables�, il doit investir des fonds dans cette entreprise et donc rentrer dans une sorte de cercle vicieux de collecte d�argent tout d�abord pour cela, et de propagande ensuite pour malgr� tout �couler son stock d�ouvrages; finalement, il d�veloppe les travers habituels de tout organisation missionnaire de qualit� moyenne. L�Internet a la capacit� de r�soudre en partie ce probl�me. La question de la surabondance de textes de mauvaise qualit� sur le Net se pose, mais elle peut �tre r�solue par la cr�ation de sorte de comit�s �ditoriaux de personnalit�s bien connues et respect�es dans leur tradition ou ligne spirituelle et qui font une s�lection des meilleurs textes � proposer au public, de m�me qu�un �diteur choisit les manuscrits qu'il propose � son public, mais sans les contraintes financi�res, et c�est en soi un grand progr�s. Dans l�histoire religieuse de l�Occident, l��quilibre entre les mystiques individuels et l�Eglise a �t� perdu � partir du XIIIe si�cle quand les ermites se sont vus progressivement retirer le droit d�enseigner au peuple, et que la hi�rarchie habituelle s�est de plus en plus arrog� ce pouvoir. En Inde, gr�ce � l�ind�pendance du gourou, le mystique individuel a conserv� et m�me d�velopp� ses droits. De nos jours au niveau mondial, en particulier gr�ce � l�Internet, cette communication entre enseignants spirituels et aspirants disciples peut �tre r�tablie plus facilement, mais avec deuxr�serves:

D�une part, la communication rapide des informations peut aussi jouer en sens inverse, c�est � dire renforcer la centralisation et l�emprise des �multinationales du religieux�. D�autre part, quand la relation d�enseignement spirituel devient un tant soit peu s�rieuse, elle n�cessite un contact direct entre ma�tre et disciple, de m�me qu�il faut un contact direct entre le papier de verre et la pierre qu�on veut polir si l�on souhaite un quelconque r�sultat.

Quand on �tudie l�histoire de la spiritualit�, on y trouve des mises en garde r�guli�res contre le danger de la connaissance livresque, sans l�exp�rience spirituelle qui devrait normalement l�accompagner et le contact f�condant d�un ma�tre. Les livres ou manuscrits repr�sentaient la r�alit� virtuelle de l��poque; de toutes fa�ons encore maintenant les informations sur la spiritualit� transmise par l�Internet le sont principalement sous forme de textes. Ces mises en gardes sont encore plus importantes de nos jours o� la quantit� d�informations disponibles s�accro�t vertigineusement. Plus d�information signifie plus de confusion, d�o� l�insistance renouvel�e sur le d�veloppement d�une relation r�elle avec des, ou m�me seulement un ami spirituel r�el, pour reprendre ce terme (kalyan mitra) qui d�signe le ma�tre dans la tradition du bouddhisme ancien. Le livre ou l��cran d�ordinateur qui sert de canal de communication peut aussi � partir d�un certain point devenir un �cran au sens �obstacle� du terme, un bouclier protecteur par rapport � une relation qui risque de remettre en cause l'ego de l'aspirant disciple.

Cependant, lire un texte spirituel, par exemple des entretiens avec un sage est une forme d�association avec lui, m�me s�il est mort depuis longtemps ou qu�il habite � l�autre bout du monde, et on en retirera un profit certain; on dit qu�un bon livre vaut mieux qu�un mauvais gourou, c�est bien pour cela que les personnes spirituelles continuent de publier de bon livres, et aussi � partir de maintenant, cr�ent de bon sites sur l�Internet....


PRESENTATION DES LIVRES

�Aper�us sur la vie de M� Anandamay�� de Bithika Mukerjee est la traduction de la premi�re moiti� de la biographie classique de M� en anglais. C�est certainement dans ce premier volume qu�on trouvera le plus d�anecdotes peu ordinaires et d��v�nements qui donnent � m�diter. Dans la seconde partie de son existence, M� �tait plus pos�e et avait moins de ces manifestations extatiques qui �taient n�anmoins attendues dans la culture bengalie de la part d�un ou d�une mystique. M� n��tait pas une personne habituelle; Bithika Mukerjee a rendu un grand service en �crivant cette biographie objective et bien inform�e; elle a �vit� le double �cueil de la froideur pseudo-scientifique ou de la d�votion par trop �motionnelle. Elle a consciencieusement v�rifi� les faits de la vie de M� aupr�s de son entourage proche; les parents de Bithika et elle-m�me faisaient partie du �cercle int�rieur� des disciples de M�. Parfois; elle a v�rifi� les faits avec M� elle-m�me.

Il y a deux aspects dans l�itin�raire de M�, qui sont diff�rents sans pour autant se contredire : le premier; c�est l�appel auquel elle a r�pondu en venant en ce monde; lanc� par un groupe de brahmines orthodoxes bengalis qui souhaitaient ardemment restaurer la tradition, au moins dans certains centres; et les quelques vingt-cinq ashrams de M�, plus l�influence indirecte de son mouvement, montre qu�elle a eu une r�ussite dans ce domaine. Par ailleurs; M� est venue pour mettre le plus grand nombre possible de gens dans le courant spirituel; qu�ils soient d�Orient ou d�Occident; et elle a accompli cette mission de multiples fa�ons.

Bithika Mukerjee qui a �crit ce livre a �t� Professeur de philosophie � l�Universit� hindoue de B�nar�s: elle a �t� invit�e plusieurs fois en Europe pour parler de M� et de la spiritualit� de l�Inde: elle est vice-pr�sidente du �kanyapith�; l��cole de filles associ�e � l�ashram de M� � B�nar�s. C�est probablement la premi�re �cole en Inde � avoir men� des �tudiantes jusqu�au shastri, le doctorat traditionnel en sanskrit et sciences religieuses. Bithika va bient�t publier un livre � Delhi o� elle d�taille l�association de sa famille et d�elle-m�me avec M� pendant plus d�un demi-si�cle. Elle a d�j� accept� de le mettre sur la partie anglaise de ce site web lors de sa parution pr�vue dans quelques mois; nous nous r�jouissons d�avance de pouvoir pr�senter au public mondial ce document de premi�re main sur la femme sage la plus connue en Inde dans le courant du XXe si�cle.

La traduction fran�aise de cet ouvrage a �t� publi�e par �pisode dans le journal Panharmonie sous la plume de Gilbert Gaucher dans les ann�es 70. Pendant une vingtaine d�ann�es; cet ouvrage a �t� introuvable, puis nous avons d�cid� de le r��diter sous forme de polycopi� � l�occasion du centenaire de la naissance de M� (95-96). Nous sommes heureux aujourd�hui de compl�ter le processus de r�surrection de cet ouvrage de r�f�rence en le publiant sur Internet.

�Sadvani� a �t� le premier ouvrage sur M� � avoir �t� publi�. C�est un recueil de ses conseils. C��tait au Bengale en 1935. Les paroles de M� ont �t� not�es par Bhaiji qui � cette �poque vivait seul avec elle et Bholonath en retraite aux pieds de l�Himalaya. Il devait �crire apr�s coup les conseils que M� donnait; car celle-ci s�arr�tait de parler d�s qu�elle voyait quelqu�un noter. L��dition fran�aise de ce livre est parue d�j� en 1942 sous la plume de Jean Herbert; avant m�me qu�il n�ait entam� la collection �Spiritualit�s vivantes� chez Albin Michel en 1946. Nous reprenons l��dition de Panharmonie avec leur aimable autorisation, car elle est introuvable depuis une vingtaine d�ann�e. Depuis, la version de Jean Herbert a �t� reprise dans Spiritualit� vivantes (1997).

�La vision de la M�re� de Bhaiji . " Ceux qui ont observ� le visage resplendissant de M�, avec son sourire toujours radieux, sa simplicit� enfantine, son humeur joyeuse et ses plaisanteries s'�coulant d'un coeur d�bordant de joie ont d� �tre fascin�s. Toutes ses paroles et expressions, chacun de ses regards et de ses gestes sont p�n�tr�s d'une douceur sans �gale. Un parfum divin �mane de son corps, de chacune de ses respirations, de ses habits et de sa literie m�me. Quand elle chante, le coeur est empli de pens�es et d'id�es qui proviennent de la source la plus intime." Gr�ce � la traduction de Jacques Vigne, nous avons pour la premi�re fois en fran�ais au t�moignage de Bha�ji, l'un des premiers et des plus proches disciples de M�, celui qui lui donna son nom, d'Ananda Moy� et fut � l'origine des premiers ashrams de Dacca et de Dehra Dun. De sa rencontre avec elle en 1925, � sa mort en 1937, Bha�ji qui avait plac� M� au centre de son existence, v�cut dans un �merveillement croissant. Shr� M� avait �veill� en lui l'amour divin par sa seule pr�sence. Ecrit en Bengali, puis publi� en hindi et en anglais apr�s sa mort, le livre de Bha�ji est un document de premi�re main sur une relation authentique entre gourou et disciple, et, � ce titre, il est pr�cieux pour le public fran�ais d'aujourd'hui.

�En tout et pour tout� est un livre de photos et textes pr�par� par Marol. C�est le premier ouvrage de ce genre sur M� � �tre paru en Fran�ais; il a �t� publi� pendant l�ann�e du centenaire de la naissance de M� en 1995. Il montre non seulement des photos de M� elle-m�me, mais aussi de l�Inde o� celle-ci vivait. C�est un beau livre d�introduction � M� qu�on peut facilement offrir. Les �ditions Le Fennec ayant ferm� en 1997; le moyen d�obtenir le livre complet est d��crire � Claude Portal, 12 rue Lamartine 78100 St Germain en Laye (prix : 120 Frs).

�A la rencontre de Ma� de Madou est un livre qui est n� d�un voyage et d�une rencontre : Madou s�est rendue pour la premi�re fois en Inde au d�but des ann�es 80 et a rencontr� Atmananda, qui; avec Vijayananda, ont �t� les deux Occidentaux � faire partie pendant plusieurs d�cennies des ashrams de M�. Atmananda avait eu une �ducation cosmopolite dans la Vienne d�avant la premi�re guerre. Elle s�est int�ress�e apr�s le conflit mondial � la th�osophie; puis a suivi J. Krishnamurti d�abord en Hollande et ensuite en Inde, � B�nar�s. Apr�s dix ans environ � enseigner � son �cole de Rajghat; elle a �t� d��ue par le caract�re peu pratique des conseils de Krishnamurti sur la vie int�rieure et sur le manque d��volution du personnel et des enfants de l��cole o� elle enseignait; elle s�est alors progressivement tourn�e vers M� pour rentrer finalement dans ses ashrams en 1946. Elle y restera jusqu�� sa mort en 1985. Venant de chez Krishnamurti; elle a eu des difficult�s � accepter le bien-fond� des r�gles brahmaniques; mais s�est finalement mise � les pratiquer avec beaucoup de soin, � cause de l�amour intense qu�elle ressentait pour M�.

Ce livre est n� de la premi�re rencontre de Madou non seulement avec Atmananda mais aussi avec les ashrams de M� et l'Inde. Atmananda �tait la seule femme occidentale � �tre rest�e � vie aupr�s de M� et � avoir pris avec elle l'habit orange. Le texte de cet ouvrage est bas� pour la plus grande partie sur la transcription d'enregistrements, ce qui permet de mieux appr�cier la gentillesse et la spontan�it� d'Atmananda quand elle parle de M� et de sa vie aupr�s d'elle. Ceux qui ne connaissent gu�re ou pas du tout le milieu des ashrams de M� trouveront toute sortes d'explications utiles et de d�tails int�ressants ans ces �crits, et pourront mieux se figurer la vie l�-bas. Quand on rapproche ces textes du journal d'Atmananda r�dig�s surtout dans sa jeunesse et dans ses d�buts avec M�, on appr�cie mieux la s�r�nit� et l'�quilibre qu' elle a pu trouver dans sa vie � Kalyanvan, � l'ext�rieur de Dehradun (au nord de Delhi) et tout au pied de l'Himalaya, o� elle a pass� toute la derni�re partie de sa vie.

Elle a travaill� avec pers�v�rance pour traduire les paroles de M� et textes sur elle pendant des dizaines d�ann�es, et ce que nous avons � propos de M� en anglais, et par l� dans les autres langues europ�ennes, est en grande partie d� � ses traductions. Elle a aussi �t� pendant longtemps l��ditrice d�Ananda Varta, le journal de la Sangha de M�. Nous esp�rons pouvoir mettre tr�s prochainement une bonne partie des num�ros de ce journal trimestriel sur le Net, publi� pendant plusieurs dizaines d�ann�es. Ce sera une mine d�informations pour ceux qui veulent �tudier s�rieusement M�, voire m�me �crire sur elle.

En dehors de ces dialogues avec M�, elle a publi� une partie de son journal int�rieur sous le titre de �Pr�sence de Ma� dans sa version fran�aise. Elle a laiss� avant de mourir l�ensemble de son journal � Ram Alexander, qui a pr�par� un texte assez complet pour la publication en anglais. Nous esp�rons en b�n�ficier bient�t sur la partie anglaise de ce site.

Le livre de Madou n�est plus disponible en librairie, mais on peut se le procurer � son adresse :

Madou Tavera, La Massenie, 1502 chemin de Sainte-Colombe, 06140 VENCE FRANCE

"Un fran�ais dans l'Himalaya ou itin�raire avec MA ANANDAMAY�", textes rassembl�s et pr�sent�s par Jacques Vigne.

Un Fran�ais dans l'Himalaya relate l'itin�raire d'un m�decin des environs de Marseille, qui est parti pour l'Inde en 1950 et qui y est rest� depuis. Il voulait visiter des ma�tres spirituels et a rencontr� le sien en la personne de M� Ananda Moyi (1896-1982), une sage d'origine bengalie.

Apr�s une enfance religieuse, Vijay�nanda est devenu ath�e � l'adolescence. Il a men� � bien ses �tudes de m�decine malgr� les secousses de la Seconde Guerre mondiale, puis a commenc� � pratiquer comme g�n�raliste. Vivement int�ress� par le bouddhisme, il d�cida d'aller visiter Ceylan et, en passant, l'Inde. Apr�s sa rencontre avec M� � B�nar�s, il annule son billet de retour, vend son cabinet m�dical par correspondance et entame, pendant dix-neuf mois, une vie de voyages, constamment aupr�s de M�. Il demeure ensuite de fa�on plus permanente � B�nar�s, o� il passe environ huit ans, puis monte � l'�shram de M� pr�s de l'agglom�ration d'Almora, au nord de Luchnow, dans l 'Himalaya. Il passe ensuite sept ans dans un ermitage � 2000 m d'altitude, en face du panorama du grand Himalaya, et d'un horizon de neiges �ternelles qui s'�tend sur plus de trois cents kilom�tres. Apr�s avoir v�cu pendant les premi�res ann�es en concentration intense sur M�, il �volue, avec l'accord de celle-ci vers une s�dhan� v�dantique. Pendant ses sept ann�es de solitude, il ne lit pas; il m�dite et il marche dans la montagne; il demeure en face de l 'Absolu.

Vijay�nanda a �crit quelques articles sur M� Ananda Moy� et un livre publi� en Inde. Nous pr�sentons dans cet ouvrage la traduction de ces articles et de larges extraits de son livre. Cela fait longtemps que Vijay�nanda n'�crit plus. Il estime qu'on peut difficilement parler en g�n�ral sur les questions spirituelles et que rien ne peut remplacer la communication orale o� l'on peut r�pondre � chacun selon son niveau et sa demande: � donner � manger � ceux qui ont faim et � boire � ceux qui ont soif. �

A part quelques �crits que nous avons pu rassembler, non sans difficult�s, Vijay�nanda est rest� tr�s discret, en particulier du vivant de M�. Cette derni�re n'avait besoin de l'aide de personne pour transmettre la spiritualit� � ceux qui venaient la visiter.

De plus, Vijay�nanda avait une vocation particuli�rement ouverte � l'exp�rience de la solitude. Il croit � l'action des � justes cach�s � pour le bien du monde et cite � ce propos une tradition de la Kabbale. D'autre part, le sage dans l'hindouisme, en particulier le sage v�dantique, d�veloppe le sentiment intense de l'unit� de toutes choses; il n'a gu�re tendance au pros�lytisme.

N�anmoins, depuis que M� a quitt� son corps physique, Vijay�nanda r�pond plus facilement aux questions des visiteurs; il a maintenant quatre-vingt-deux ans, il ne cherche pas � d�velopper d'�cole ou de secte; ses paroles sortent r�ellement du silence, elles ont le poids de l'exp�rience; elles sont dou�es d'une �nergie particuli�re qui fait qu'elles ont une forte tendance � se r�aliser, c'est du moins l'exp�rience que j'en ai depuis onze ans que je le fr�quente.

Le journal �Jay Ma� a �t� commenc� � l�initiative d�Atmananda et de Danielle Perez en 1985. Revoir son premier num�ro a �t� sans doute le dernier travail �ditorial qu�ait fait Atmananda avant sa mort inattendue en septembre 85. Depuis, il se poursuit et a m�me d�velopp� significativement son audience depuis le Centenaire de la naissance de M� en 1996. Il permet d�offrir chaque trimestre aux lecteurs francophones un choix de paroles de M� � m�diter; des r�ponses de Vijayananda; (le swami fran�ais qui a pass� plus de la moiti� de sa vie en Inde pour suivre l�enseignement de M�); des traductions de textes de ou sur M� non seulement de l�anglais, mais aussi parfois de l�hindi directement. Il y a �galement une petite rubrique �Extraits des textes classiques de l�Inde�, sachant que le lecteur fran�ais est finalement peu expos� � ces textes et n�a souvent pas le temps de se plonger dans leur �dition compl�te. Sont ajout�es � cela quelques nouvelles des ashrams en Inde et d��v�nements ou publications en France concernant M�.


 

[Ma�s Meditation Room]

LA CHAMBRE DE MEDITATION DE MA

Bienvenue dans la chambre de m�ditation de M�

Pour vous aider dans votre recueillement, nous avons s�lectionn� 27 photos de M�. Nous avons mis avec chacune d�entre elle une br�ve parole de M�, en sentant � chaque fois une corr�lation intuitive entre l�expression de son visage et le sens des paroles.

Nous vous souhaitons un bon �Mari darshan� ; c�est � dire la �vision de la M�re� ; non seulement sous forme physique, mais surtout sous sa forme la plus subtile.

 


Liste de contacts ayant des informations sur Ma Anandamayee

- Angleterre

Valentin MAZLOF, 77 Heythorp Street, LONDON SW 18 5BT ANGLETERRE

t�l.: / fax :00.44.208.874.1852

- Allemagne

Sumitra SCHANG ( publisher on MA ), Anandamay� Bhavan, Matri Mandir ein Kirchgartenz, 67308 LAUTERSHEIM ALLEMAGNE

t�l.: 06.351.44.011 / fax:06.351.44.017

- France

Claude PORTAL, 12 rue Lamartine, 78100 SAINT-GERMAIN-EN-LAYE FRANCE

t�l.: 01.34.51.74.41

- USA

Carol DEVI (Shop with Ma's photos, books, ...), P.O. box 230876, ENCENITAS CAL 92023 USA


POUR VISITER LES ASHRAMS DE MA

M� Anandamay� n�avait pas de volont� missionnaire. Bien qu�elle recevait nombre d�Occidentaux � titre individuel, ses ashrams sont fortement enracin�s dans la tradition hindoue. Les Occidentaux qui souhaitent r�sider dans ces ashrams peuvent rencontrer des difficult�s d�adaptation aux r�gles brahmaniques, au langage �videmment, etc�

Centre International de M� Anandamay�

Informations pratiques

 M� Anandamay�  International Center
Kankhal 249408 Hardwar UA Inde

00 91 1334 24 63 45 (t�l. / fax)

Responsable : Dr Ghosh dom : 24 11 55
 

Le Centre International de M� Anandamay� a �t� fond� en 1995 par Monsieur et Madame Dhamija avec l'aide de R�m Alexander, un am�ricain qui a �t� dix ans brahmach�ri avec M�. Feu Mr Dhamija a �t� ambassadeur d'Inde dans diff�rents pays, y compris en Europe, et il a ressenti que le dernier grand travail qu'il pouvait faire alors qu'il avan�ait en �ge, il avait d�j� quatre-vingts ans, �tait de construire un centre pour que les �trangers puissent �tre mieux accueillis aupr�s de l'ashram de M�. Le centre � une structure juridique et financi�re ind�pendante  de l'ashram, mais son conseil d'administration est constitu� de membres qui sont des disciples anciens et respect�s de M�, y compris Monsieur Govind Narain l'actuel pr�sident de la Sangha et Ram Panchwani qui a supervis� la construction de l'ashram de Kankhal.

1)      Lieux pour la m�ditation.

La m�dication � l'ashram de M� est pratiqu�e individuellement. On peut aller s'asseoir au s�madhi de M� , l� o� son corps est enterr� en position de lotus. Le temple est ouvert de 5 heures du matin de � 8 heures trente du soir en �t�, et de six heures du matin � huit heures du soir en hiver - le rituel du soir (pouj� et �rat�) se d�roule au cr�puscule, son heure varie donc de six heures environ en d�cembre jusqu'� 7 heures trente en juin. Il y a aussi une pouj� matinale vers 8 heures du matin. Se renseigner sur l'heure exacte aupr�s du personnel.

- � l'heure du d�jeuner et du repos qui s'ensuit, de midi � quatre heures environ, les portes int�rieures juste autour du s�madhi sont ferm�es mais on peut toujours aller dans le cercle externe pour m�diter. De mani�re g�n�rale, on ne doit pas rentrer derri�re la balustrade et les portes derri�re et autour du s�madhi. Il est mieux de rentrer de sortir par la porte gauche quand on est en face du s�madhi car pr�s de la porte de droite, les assistants du poujari  transportent les objets sacr�s qui servent au rituel, et passer pr�s d�eux risque de les rendre impurs d'apr�s les coutumes brahmaniques.

- Pour offrir des guirlandes, on peut les acheter pr�s de la porte de la cour du s�madhi � environ 20 roupies, selon la qualit�) et les mettre dans un panier qui est sur un tr�pied juste en face de s�madhi, � l'ext�rieur de la balustrade externe. C�est mieux de les apporter avant l'heure de la pouj�, pour que poujari puisse les installer sur le s�madhi. On peut demander aussi de faire b�nir des photos des chapelets � la responsable de s�madhi, qui est en g�n�ral Vasudi.

- quand on fait face au s�madhi, les dames se mettent sur la gauche et les hommes sur la droite.

- Des petits tapis pour la m�ditation, qu'on appelle asanas, sont utiles car on est souvent assis par terre : on peut les acheter  dans la premi�re boutique de v�tements sur la gauche � 100 m apr�s le bureau de l'ashram quand on va vers le centre du village.

- la derni�re chambre o� M� a habit� pendant quelques mois  avant d'aller � Dehra-Dun o� elle a quitt� son corps en 1982 m�rite d'�tre visit�e. Elle se trouve derri�re le b�timent du mus�e, lui-m�me presque en face du centre, un peu sur la gauche en sortant. Demander au gardien du mus�e d'ouvrir. En plus de la salle de rez-de-chauss�e  qui est ouverte aux heures habituelles, il y a une pi�ce au-dessus on sont expos�es de nombreuses peintures sur la vie de M�. Demandez aux gardiens de vous ouvrir cette salle.

- on peut aussi aller m�diter sous le Panchavati (les cinq arbres)  au fond du jardin du mus�e, l� o� il y a les ronds de ciment. On a plant� ce groupe de cinq arbres traditionnellement pour que justement on puisse m�diter dessous.

- Vers le mus�e, il y a petit ghat sur la branche du Gange qui passe par l�. Cela peut �tre � bon endroit pour m�diter, mais n'oubliez pas votre anti-moustiques,  car on peut se faire piquer, surtout au cr�puscule. De mani�re g�n�rale, il faut se prot�ger contre les moustiques le soir.

2) Le silence

On doit observer le silence pendant un quart d'heure de huit heures quarante-cinq � neuf heures du soir. Ma insistait rarement sur un point particulier mais � propos de ce silence, elle a le faisait. Cela permet aux fid�les de Ma de se retrouver en m�me temps en m�ditation o� qu'ils soient ; de mani�re g�n�rale, les h�tes doivent s'abstenir de longues conversations dans les parties communes, car cela d�range ceux qui  sont dans les chambres. On doit �tre particuli�rement silencieux avant le petit d�jeuner et apr�s le d�ner.


3) Communication

- On peut recevoir des  t�l�phone et des fax au Centre ( le 00 91 1334  216345), mais on ne peut pas appeler.  Pour cela, vous avez des boutiques de t�l�phone (appel� STD/ISD pour Special Dial Trunk en direction de la province, et International Special Dial en direction de l'�tranger) en face du temple de Daksha, 200 m apr�s l'ashram. Et il y a aussi une boutique � 200 m sur la droite apr�s avoir travers� le petit pont et en suivant la route principale qui tourne vers la gauche.


- on peut consulter l'internet chez le secr�taire de l'ashram, Pushparaj, qui habite dans la premi�re rue � gauche apr�s l'ashram, la troisi�me grille � droite, une maison neuve et blanche au fond d'une cour. Le tarif actuel (mars 2003) et de cinquante roupies de l�heure. Sinon, il y a  une boutique sur la place du march� en entrant � gauche qui s'appelle Gangotri System. Apr�s la place du march� sur la route d'Hardwar, � 200m sur la gauche, il y a une boutique qui vend des v�tements et qui a aussi un ordinateur avec internet. Elle est indiqu�e par un panneau.
- les fax ne passent pas � chaque fois, mais quand ils passent, vous recevez comme d�habitude le message de confirmation qui vous le signale.

- les t�l�grammes en Inde ne sont gu�re fiables.

- beaucoup et des livres disponibles � la de biblioth�que sont �puis�s en librairie. Si vous voulez faire certaines photocopies, la premi�re boutique � celle o� nous faisons reproduire les Jane Ma- est chez Gupta, entre la Poste et le march�, c'est-�-dire � 800 m du centre international en allant vers Hardwar .

-  Poste :

. Comme ailleurs en Inde, il est mieux de faire oblit�rer son courrier devant soit directement au guichet � la poste. Ne pas utiliser les bo�tes aux lettres.
- Les  enveloppes ferm�es pour la France sont � 15 roupies, les cartes postales � 9. Les a�rogrammes sont � 8.50. pour l��tranger et pour l'int�rieur de l'Inde, les a�rogrammes sont � 2Rp 50, les petites enveloppes jaunes timbr�es � 5. Les lettres ordinaires sont aussi � 5.

- on peut envoyer des mandats postaux (money orders) de Kankhal. Le syst�me est fiable,  on vous donne un re�u au d�part, et vous recevez le re�u des destinataires deux aux trois semaines plus tard. La commission de 5 %.


4) Change
- Il y a maintenant un bureau de change assez efficace  avec des bons taux de la poste � Hardwar . On peut aussi utiliser la carte bleue � la Bank of Baroda, sur la rue principale (Upper Road) de Hardwar en direction de Har ki Pairi au nord, environ 1 km apr�s la poste sur la droite. Le processus prend une heure. Souvenez-vous que les banques indiennes cessent de recevoir les clients � partir de 13 heures 30.

5) Transports.

A-     pour venir au centre.

a) de Delhi

+ par train

-         � partir de l�a�roport , les taxis � pr�paid � (guichet � la sortie � droite, pas � l�int�rieur o� il s�agit de compagnies priv�es beaucoup plus ch�res) pour le centre de Delhi sont environ � 200 roupies. Si l'on doit loger, il y a l�Ashok Yatri Niwas sur Ashoka Marg � 10 mn de Connaught Place. Il s'agit d�un grand h�tel gouvernemental o� il y a toujours de la place. Les chambres sont � 1400 roupies par nuit. Moins cher et plus proche de la gare de New Delhi qui m�ne � Hardwar,  il y a le quartier de Main Bazar � Pahar Ganj qui est un march� assez populaire et anim�. Il y a de nombreux h�tels bon march� les uns � c�t� des autres, dans les premiers � cinq mn � pied de la gare on trouve par exemple le Royal Guest House, avec des chambres � 300 ou 400 Rps - pour acheter les billets de train, il y a un bureau pour touristes au premier �tage de la gare de New Delhi, ce qui facilite les r�servations rapides. Si vous voulez payer en roupies, munissez-vous d'un certificat de change. Sinon, il vous faut payer en dollars. M�fiez-vous des rabatteurs  qui veulent vous emmener dans d'autres bureaux en pr�tendant que le bureau principal et ferm�.

- les trains les plus pratique et les plus rapides  pour Hardwar sont les Shatabdis :

. le Jan-Shatabdi (n�2055)( Shatabdi populaire) qui part tous les jours sauf le dimanche � 15 heures trente et arrive � dix-neuf heures trente � Hardwar.  Les place en secondes ordinaires sont d'environ 132 roupies et 385 pour l�AC, et on sert un th� dans le train. Pour les seniors (au-del� de 60 pour les femmes et de 65 pour les hommes), on a droit � 25% de r�duction sur pr�sentation du simple passeport.

- le Shatabdi du matin ( de n�2017)  part  tous les jours de New Delhi Railway Station, sur le dernier quai, n� 13. Attention, Shatabdi signifiant Express, il y en a deux qui partent du m�me quai � peu pr�s la m�me heure en directions oppos�es : le premier en descendant les escaliers est en g�n�ral celui qui va vers Amritsar (Swarn Shatabdi) il faut le remonter pour trouver le Dehra-Dun Shatabdi qui part vers Hardwar.  Il co�te 480 roupies en seconde classeAir Conditionn� (il n'y a pas d'ordinaires) et 980 Rps en Excecutive Class. Un petit d�jeuner assez substantiel est servi, et on donne m�me le journal� Il arrive � onze heures vingt � Hardwar . Si vous n'avez pas eu le temps de r�server vos places, vous pouvez encore les prendre en arrivant suffisamment � l'avance  au guichet des Shatabdi au guichet des � current reservation � qui se trouve apr�s le dernier quai n� 12 ; il ouvre vers 6h15 vers l'autre entr�e de la gare qui s�appelle Ajmeri Gate. Il y en g�n�ral des places disponibles, au pire vous pouvez prendre une premi�re environ. Mais il y a aussi un truc si vous n'avez pas le temps de prendre des billets au guichet, prenez directement un billet de quai et vous allez voir le contr�leur sur le quai, et � ce moment-l� il peut vous donner une place au prix r�gulier sans surcharge.
- le soir � 22 heures 15 de la gare du nord du Delhi (Old Delhi Railway Station), le Mussoorie Express (n�4041) arrive Hardwar  vers 6 heures du matin. Les secondes classes ordinaires sont � 151 roupies, et les secondes AC vers 500 roupies.

+ par bus : il y a des bus qui partent toutes les demi-heures de l'�ISBT (Interstate Bus Terminal), il y a aussi des bus  plus directs, qui co�tent environ 150 Rps, mais m�fiez-vous des arnaques.

+ par taxi : le stand des taxis qui vont vers l�Uttaranchal, la r�gion d'Hardwar, se trouve de l'autre c�t� de New Delhi Raiway Station, dans un lieu appel� Ajmeri Gate. le prix varie entre 1500 et de 2000 roupies selon la saison, mais m�fiez-vous des chauffeurs qui pr�tendent qu'ils n'auront pas de client pour le retour et qui veulent vous faire payer double... De mani�re g�n�rale, il faut �viter de voyager par la route de nuit, et il faut savoir aussi que les risques d'accidents sont plus �lev�s par route que par train.



b) de B�nar�s

Il y a deux trains :
-Le Janta Express (4266 down) qui part de B�nar�s (Varanasi) vers 7h30 heures et mets vingt-quatre heures. Il n'y a pas d'air conditionn�. Il a l�avantage de partir de B�nar�s m�me, et est donc d'habitude � l�heure, au moins au d�part !
-  Le Howra Express arrive de Calcutta, il y a donc toutes les chances d'�tre plus ou moins en retard. Il part vers 10h15 heures, et arrive le lendemain matin vers 5h30 heures ou plus tard � Hardwar. Il a des voitures � air conditionn� (environ 1000 roupies), en plus des secondes classes ordinaires 305 Rps.

B) pour partir de Kankhal
a) vers Delhi :

- Le Jan-shatabdi (2056 Up) part � 6 heures 23 d'Hardwar et arrive � 11 heures 05 � New-Delhi, pour 132 roupies. Il circule  tous les jours sauf le dimanche.

- L�Ujjain Express part � 7 heures35 du matin et arrive � 12h50 � New-Delhi.

- le Shatabdi de l'apr�s-midi part � 18 heures 10 et arrive � 22 heures 40 � Delhi. On y sert le d�ner. Le billet  co�te 480 roupies en seconde classe air conditionn�, il n�y a pas de seconde classe ordinaire.

- Pour les bus de luxe, les d�parts des bus gouvernementaux, les meilleures, sont � partir du bus stand � six heures,  huit heures trente, et dix heures pour 150 roupies environ. Les bus mettent environ cinq ou six heures, des fois plus pour les bus ordinaires. Ceux-ci partent toutes les demi-heures pour Delhi.

- pour ceux qui veulent aller directement � l�a�roport en taxi, il faut compter environ entre 1500 et 2000 roupies pour les voitures ordinaires (Ambassador), le prix peut varier selon les saisons. On met cinq ou six heures, selon la circulation qu'il y a d�apr�s l'heure � laquelle on doit traverser Delhi. En effet, l'a�roport est au sud-ouest alors qu'on arrive par le nord. Il y a un chauffeur de taxi, Tapan, qui habite dans la ruelle juste en face du bureau de l'ashram. Il gare d'ailleurs souvent son taxi juste en face de celui-ci. Sinon, dans le village aussi, il y a Tony qu�on peut contacter au 01334 241432 de pr�f�rence t�t le matin ou tard le soir, quand il n'est pas en course. On peut aussi se renseigner aupr�s du docteur Ghosh qui est pr�sent le matin vers 9 disent un l'apr�s-midi vers 45 heures ou de Pushparaj  au bureau de l'ashram au 24 65 75 ou chez lui au 24 41 69 ou par courriel : ishu1145@yahoo.com   Ils peuvent aussi prendre en charge des gens, par exemple comme les dames seules, qui arrivent � l�a�roport de Delhi, et les ramener jusqu�� Hardwar.

 b) vers B�nar�s :
- Le Janta Express (n�4266 Dn) part d'Hardwar � 20 heures 35 et arrive � B�nar�s vers 18h le lendemain.
-  le Howra Express (n�3010 Dn) part vers 22 h 15 et arrive � B�nar�s vers 17 heures le lendemain.
c) vers Rishikesh :

Et il y a des bus qui partent du bus stand (� peu pr�s en face de la gare)  environ toutes les vingt minutes. Rishikesh est � 35 km, le voyage prend environ trois-quarts d'heure. Quand vous rentrez dans la ville, le bus  commence � tourner vers la gauche pour aller au bus stand de  Rishikesh. Vous pouvez descendre � ce moment-l�, d'autres gens le font, et vous prenez des tempos (rickshaw collectifs) qui vous m�nent pour 5 Rps au quartier des ashrams, pr�s de l'ashram de Shiv�nanda.
- un taxi pour Rishikesh co�te 350 Rps, si vous voulez le garder pour la journ�e il faut compter environ 600 ou 700 roupies. D�avril � juillet, les prix sont plus �lev�s � cause des vacances indiennes et de la saison des p�lerinages.

d) vers Dehra-Dun :

On peut visiter  l'ashram de Kishenpur,  en remontant Rajpur Road  sur 6 km au nord de la Tour de l'horloge (Clocktower). C�est l� que se trouve la chambre ou M� a quitt� son corps le 27 ao�t 1982. Si on est l�-bas, on peut aussi visiter 1 km plus haut sur cette m�me Rajpur Road, le grand temple tib�tain du Sakyapa avec ses belles peintures traditionnelles.

Dehra-Dun est � 50 km d'Hardwar, il faut une ou deux heures par bus ou une heure par le Shatabdi qui part � 11 heures 25 d'Hardwar. Un taxi pour la journ�e

 Revient � 800 Rps en basse saison..

Une fois � Dehra-Dun, Mussoorie est � une heure. C'est une station estivale qui s'�tale entre 1500 et 2000 m d'altitude et qui est pourvue de nombreux h�tels. Les cars qui y m�nent partent de juste en face de la gare de Dehra-Dun.


6) nourriture - 25 roupies pour le petit d�jeuner. - 35 roupies pour chaque repas, d�jeuner ou d�ner.
- 5 Rps par th�.
Prenez soin de dire � l'avance � Govindaji, le cuisinier, quels sont les repas que vous prendrez le lendemain.


7) nettoyage des v�tements
Il y a une blanchisserie qui para�t �tre une habitation ordinaire � 300 m du Centre en allant vers le village juste avant l'entr�e du temple de Daksha, sur la droite. Compter cinq roupies par v�tement, un peu plus pour les chandails ou pantalons occidentaux, entre une ou deux journ�es pour rendre les v�tements propres.

8) dur�e de s�jour et donation :
- La dur�e de s�jour est officiellement limit�e � dix jours, mais il y a moyen de sortir et de revenir apr�s pour ceux qui voudraient rester plus longtemps.

- les donations pour les chambres sont libres, l'organisation du Centre internationale est ind�pendante financi�rement de l'ashram de M�. Ceci dit, comme nous l�avons mentionn�, ce sont des disciples de M� connus et respect�s qui sont membres du conseil d'administration. Pour votre information, dans les h�tels de Kankhal ou proches de Kankhal, les prix oscillent entre 400 et 800 Rps pour une chambre ordinaire, l'h�tel gouvernemental (Tourist bungalow) louant les chambres � air conditionn� � 1200 roupies.

- toutes les donations pour les chambres doivent donner lieu � l'�mission d'un re�u. Le Dr Ghosh g�re lui-m�me tout ce qui concerne la nourriture.

- par respect pour le personnel,  essayez de laisser votre chambre � peu pr�s propre en partant.

9) biblioth�que :
- le fonds de biblioth�que anglaise, environ 800 livres, a �t� pr�t� � long terme par R�m Alexander. Jacques Vigne a fourni 400 livres en anglais, et l�essentiel de la biblioth�que fran�aise. Les livres doivent �tre  lus au Centre, dans la salle de biblioth�que ou dans les chambres, par les r�sidents eux-m�mes. Ils ne doivent pas sortir du Centre. Faites attention � remettre les livres � leur place logique, n'h�sitez pas � reclasser un livre que vous voyez � l'�vidence �tre d�class�,  il y a des �tiquettes qui vous indiquent les grandes cat�gories.

-  Jacques Vigne n'a pas d'objection � ce que vous fassiez des photocopies de ses �crits sous forme de polycopi�s. Le photocopieur, Mr Gupta, est entre la poste et le march� sur la droite.

- ceux qui veulent s'inscrire au journal trimestriel de M� en fran�ais, le Jay Ma, peuvent le faire aupr�s de Jacques Vigne quand il est l�.

Chaque num�ro est 2 �, y compris l�envoi en France. Pour simplifier l'administration, nous renouvelons tous les abonnements en m�me temps, la prochaine date de renouvellement g�n�ral sera en janvier 2005.

- l'abonnement pour le journal anglais de M�, Amrita Varta, se fait aupr�s du Managing Editor,  Shr� M� Anandamay� ashram, Bhaidani, 221005 Varanasi pour 400 roupies .

- un journal quotidien en anglais est disponible au bureau de l'ashram, et sinon au march�, au d�but de la route d'Hardwar sur la droite, mais seulement entre 9 heures et 11 heures 30 environ.

10) pour la nuit :
- les portes du Centre ferment � 10h.
- et il y a assez souvent des coupures d'�lectricit�. Il est prudent de garder une torche ou une bougie et des allumettes � port�e de main...

11) pour l'hiver :
- et il y a de l'eau chaude dans chaque salle de bains.
- on peut demander des petits chauffages �lectriques au docteur Ghosh.

12) pour d�couvrir les environs :
- l�attraction religieuse principale de Kankhal est le temple de Daksha, 200 m apr�s le bureau de l'ashram sur la droite. Daksha �tait le beau-p�re de Shiva, et comme il n'a pas voulu l'inviter au sacrifice qu'il faisait pour les autres princes, sa fille Sati, l'�pouse de Shiva, s�est jet�e dans les flammes. On parle de Kankhal  dans les textes sacr�s m�di�vaux, les Pouranas, mais le b�timent du temple lui-m�me est r�cent, il date seulement de quelques dizaines d'ann�es. Ne manquez pas de visiter sur la droite du temple principal le sanctuaire des dix Mahavidya , les "grandes Connaissances", qui sont des formes hautement symboliques de la d�esse honor�es dans le tantrisme.
- du temple de Daksha, on peut suivre les bords du Gange sur les ghats et de d�couvrir de jolis b�timents du XVIIIe au XIXe si�cle qui font le charme du vieux Kankhal. On passe par le ghat des morts, et sur la droite il y a un petit pont qui m�ne sur une �le entre les bras du Gange o� on peut aller se promener, bien que cet endroit isol� ne soit pas conseill� pour les femmes seules.

- la Koumbha-M�la d'Hardwar a lieu tous les douze ans, il y a une demi Koumbha-M�la apr�s six ans, cette derni�re surviendra par exemple de f�vrier � avril 2004. Bien que l'emplacement d'Hardwar soit utilis� pour la Koumbha-M�la depuis environ un mill�naire, la ville de p�lerinage ne s'est d�velopp�e que depuis le d�but du XXe si�cle. Il y a dans une rue d�Hardwar parall�le au Gange de nombreuses boutiques pour p�lerins qu'on appelle Bara Bazar (le grand march�), c�est un endroit haut en couleurs.

-  L'�rat� sur les bords du Gange au nord d�Hardwar, dans un lieu appel� Har ki P�ri ( le pied de Shiva) et pittoresque. Elle se passe au cr�puscule, on met bien une demi-heure � y arriver depuis l'ashram, mieux vaut y aller un peu en avance, souvent les gens la manquent car ils arrivent en retard.

- Rishikesh est l'endroit o� le Gange sort de  l'Himalaya, les occidentaux y viennent aussi pour le hatha-yoga. On peut facilement visiter l'ashram de Shiv�nanda, mais il faut �crire d'avance si on veut y loger. Si l'on cherche un endroit bon march� pour loger et o� il y a toujours de la place, il y a V�d Niketan, de l'autre c�t� du pont de Shiv�nanda (Shivananda Jhula) au bout de la rue de march� qui part vers la droit, en face du Gange. Que soit au Shiv�nanda Jhula ou au Laxman Jula deux kilom�tres en amont, on trouvera un bon nombre de boutiques de souvenirs bien achaland�es.

- � 18 km au nord de Rishikesh sur la route de D�oprayag se trouve Vashishta guha, la grotte de Vashishta. Les chauffeurs de taxi reli�s � l'ashram connaissent l�endroit, ils vous y emm�nent pour la journ�e pour 700 ou 800 roupies. C�est l� qu�a habit� pendant trente ans un sage du nom de Purushottamananda . Il �tait un petit-fils spirituel de Ramakrishna. La m�ditation dans cette grotte est en g�n�ral une exp�rience forte, on peut �galement se recueillir, prendre un bain ou pique-niquer en face de la grotte du sur les bords du Gange, dans un cadre magnifique.