MIME-Version: 1.0 Content-Type: multipart/related; boundary="----=_NextPart_01C532A6.563EBFC0" This document is a Single File Web Page, also known as a Web Archive file. If you are seeing this message, your browser or editor doesn't support Web Archive files. Please download a browser that supports Web Archive, such as Microsoft Internet Explorer. ------=_NextPart_01C532A6.563EBFC0 Content-Location: file:///C:/DE682EED/Ma,laMereuniverselle-htm.htm Content-Transfer-Encoding: quoted-printable Content-Type: text/html; charset="us-ascii" Anil Guha

Anil Guha

  &nbs= p;           

Anandamayî= ;

la Mère universelle

 

 

 

 

 

     Shrî Shrî Mâ Anandamayî est un nom unique da= ns le royaume des saints et des sages de l'Inde. Elle est née le 30 avril  1896 dans un simple ham= eau appelé Khéora (au Bangladesh) dans une famille brahmine pieus= e. Elle a été nommée avec affection Nirmalâ (immaculée) par ses parents, son père Bipin Bihari Bhattachar= ya et sa mère Mokshada Sundari Dévi (connue plus tard sous le no= m de Swâmî Mouktânanda Girijî, après avoir pris le sannyâs en 1938). Contrairement au mortel ordinaire, elle était apparue sur cette terre avec pleine conscience. Ceci s’est révélé clairement dans les années qui ont suivi grâce à sa propre l&ic= irc;lâ (jeu) et à ses paroles. Elle a dit souvent à ses fidèl= es : «Je suis toujours avec vous... Souvenez-vous, où que vous soye= z, proches ou loin, de tout ce que vous faites, rien n'échappe à l'attention de ce corps [la manière dont Mâ se désignai= t-elle même].» Paramhamsa Swâmi Yogânanda cite Shrî Mâ dans son fameux livre l'autobiographie d'un yogi : « Ma conscience ne s'est jamais associée avec ce corps temporaire. Avant = de venir sur cette terre, j'étais la même. En tant que petite fille,  j'étais l&agrav= e; même, et quand j'ai grandi pour devenir une femme, je suis demeurée toujours la même. Et en face de vous, maintenant, je = suis la même. Après également, à travers la danse des changements et de la création autour de moi, je resterai la même. » Cette affirmation indique très clairement le fait que Mâ Anandamayî est toujours restée en unit&eacut= e; complète avec Brahman, le Non-manifesté.

 

     La petite Nirmalâ s'est développée en une fille exceptionnellement belle et aimable, et dès l'âge de treize an= s on la maria à  Ramani Mohan Chakravarti qu'on a appelé plus tard Bholanâth ou Pitajî. C'était le 7 février 1909. En décembre 1922, celui-ci a reçu l'initiation de Mâ et il a été peut-ê= tre été le premier fidèle et disciple à propos duqu= el Mâ ait dit : « Il menait une vie extraordinaire de renonce= ment à soi-même et d'ascétisme rigoureux ». 

 

    Quelques années apr&eg= rave;s le mariage, à Ashtagram, la nature spirituellement très élevée de Nirmalâ a été reconnue par un certain Hara Kumar Roy : un jour, tandis qu'il la saluait avec révérence, il s'exclama d'une façon prophétique= : « Maintenant, c’est moi qui vous appelle Mâ, mais un jour, ce sera le monde entier vous appellera ainsi ! ». De nouveau, une autre personne, Kshetra Mohan, un ami de Bholonath,  a découvert la déesse Durgâ en Mâ et s'est prosterné devant elle.

 

    Nirmalâ Chandra Chattopadhyay à Dacca, une autre fidèle ardente de Mâ, a vu Mâ à Shahbag sous la f= orme de Sarasvâtî Dévî. Pramatha Babu, encore un autre = de ses fidèles, a souhaité un jour en son for intérieur a= voir la vision de Mâ en tant qu'incarnation (mûrtî)  de Kali Chinnamasta. Une fois, M&a= circ; l’emmena  avec Bholonath au temple de Kali S= iddhesvarî. Un serviteur de Pramatha Babu les avait aussi accompagnés. Mâ resta  assise en silence là-bas pendant longtemps mais quand la paix fut répandue de façon parfaite alentour, elle se mit debout et Pramatha Babou vit cl= airement en elle cette forme de Kali Chinnamasta. Plus tard, le serviteur de Babou révéla que Mâ lui était aparue sous forme des dix Mahavidya [littéralement « les grandes connaissances », les dix formes terribles de la déesse Ka= li].

 

    Plus tard, alors qu'elle résidait dans différentes par= ties du pays  en établissant= des relations spirituelles avec ses fidèles, beaucoup d'entre eux l'ont = vue sous différentes formes divines. Le râja Durga Singh de Solan (connu plus tard sous le nom de Yogi Bhai) avait reconnu Mâ sous la f= orme de Bhagavati Durgâ. Un industriel du Goujarat (Shri Munsha) avait distingué  en elle sa divinité d'élection, Amba Dévi. Shri GS Pathak y avait= vu la déesse Sarasvâtî. Il y a de très nombreux exem= ples de ce genre de fidèles qui ont  reçu la bénédiction de voir Mâ sous différentes formes. Cela confirme ce que Mâ avait l'habitude de dire : « Ce corps est tout ce que chacun d'entre vous pense qu'il est ».

 

       Il y= avait un autre trait unique qu'on pouvait remarquer durant toute la vie de Shr&ic= irc; Mâ, et qui l'a révélée comme la Mère universelle acceptant toutes les religions comme des chemins menant à= ; la Réalité ultime. C'était au tout début  de son existence, quand elle avait à peine cinq ou six ans, dans le village où les missionnaires= chrétiens étaient venus prêcher leur foi.  Elle leur courut après et l= eur acheta un livre sur le Christ en en payant le prix de deux centimes. Elle voulait tout savoir à propos de Jésus. Plus tard, un fr&egrav= e;re de Bholanâth qui dans sa jeunesse avaient fugué de la maison et était devenu chrétien pour même finalement s'engager da= ns la prêtrise, est venu voir Mâ qui était alors largement reconnue comme une sainte aux vertus rares, et l'a saluée respectueusement. Shrî Mâ n'hésita pas le bénir. =

 

     Les proches de Shrî Mâ pendant sa jeunesse ont observé qu'elle est passée à travers des phases distin= ctes marquées par des types différents d'épanouissement spirituel. La première phase qu'on appelle d'habitude le «&nbs= p;jeu de la sâdhanâ » a couvert à peu près l= es années 1918-1924. La sâdhanâ de Mâ étaient cependant d'un genre différent. Elle a expliqué sur ce sujet = à l'un de ses fidèles: « Il me faut vous dire que ce que je suis, je l'ai été depuis la petite enfance; mais quand les différents stades de la sâdhanâ se sont manifestés à travers ce corps, il y a eu comme une surimposition d'Ajñâna, d'ignorance&n= bsp;; mais qu'elle sorte d'Ajñana était-ce ? C'était réellement Jñân= a, la connaissance, déguisée sous forme d'Ajñâna... » Elle a ensuite développé plus avant  cette nature inhabituelle de sa sâdhanâ. « Un= jour à Bajitpur, j'ai été me baigner dans un étang près de la maison où je vivais. Pendant que je versais de l'e= au sur mon corps, le khéyâ= ;la me vint soudainement : « Qu'est-ce que cela ferait si je jouais = le rôle d'une 'sadhika' (une aspirante spirituelle)? C'est ainsi que la lîlâ a commencé ». Mais quelle sorte de sâdhanâ était-ce pour Shrî Mâ ? Etait-ce vraiment nécessa= ire pour des maîtres réalisés de pratiquer la sâdhanâ ? On a largement débattu de cette question dans = la littérature indienne  s= ur les religions. Les fidèles de Shrî Râmakrishna soutiennent q= u'il s'était engagé volontairement dans la sâdhanâ seulement pour inspirer ses disciples à se soumettre à des disciplines religieuses intenses. Contrairement à la sâdhan&ac= irc; de Shrî Râmakrishna sous l'autorité de différents gourous, Shrî Mâ n'a reçu d'initiation aucun gourou. Ell= es étaient en fait son propre gourou. Ceci est arrivé la nuit de Jhulan Purnima [où l'on célèbre Krishna] en août 1920. Pendant qu'elle se préparait pour le rituel habituel de la nui= t, elle reçut l'inspiration de jouer à la fois le rôle de gourou et de disciple. Le bija mant= ra, le mantra d'initiation qui ne comporte qu'une syllabe, s'échappa de = ses lèvres spontanément et elle le répéta avec la réalisation que gourou, disciple et mantra ne sont qu'un. Shrî Mâ a expliqué  la signification sous-jacente de l'initiation de la façon suivante:  « C'est Dieu lui-m&ecir= c;me dans le rôle du précepteur spirituel (gourou) qui a révélé son nom aux pèlerins qui se lancent &agr= ave; la recherche d'un guide ». Il n'y a peut-être pas d'autre exemple connu d'auto-initiation. Ainsi dans la vie de Shrî Mâ, = nous pouvons distinguer l'épanouissement spontané d'une lîlâ plutôt qu'une sâdhanâ.

 

   A Shahbag, le jardin qui était la propriété du Nawab de Dacca et dont Bholonath était l'intendant, Shrî Mâ passa= it la plupart de son temps plongée en extase. C'était à c= ette époque qu'un événement unique, la découverte de l'ancien temple à Kali, eut lieu à l'instigation de Shrî Mâ. Tandis qu'elle était encore à Bajitpur quelques années auparavant, elle avait eu la vision de ce temple. Après s'être informée à Dacca, on l'a menée à un temple de Kali abandonné, presque inaccessible au milieu d'une jungle sauvage et sombre. On disait qu'il avait été visité da= ns le passé par nombre de saints et de sages fameux d'Inde, y compris le grand Adi-Shankarâchârya (788 - 820) qui avait passé quelques jours là-bas. Après avoir découvert ce temple, Shrî Mâ s'est mis à passer beaucoup de temps là-b= as. Un jour à midi à Shabagh, Shrî Mâ a envoyé soudainement chercher à son bureau Bhaïjî ( JC Roy, &agra= ve; l'époque haut fonctionnaire du gouvernement du Bengale) qui é= tait l'un des premiers fidèles de Shrî Mâ et qui avait eu le privilège unique d'être accepté comme son dharmaputra, son fils selon le Dha= rma (filleul, fils spirituel). Quand il arriva, elle lui demanda de l'accompagn= er à Siddhesvarî. Il y avait là-bas à l'époq= ue un petit creux dans le sol où se trouve maintenant un pilier de tail= le réduite ainsi qu'un shivalingam. M&acir= c; s'assit dans ce creux et son visage se mit à rayonner, à transpirer d= 'une joie radieuse. Voyant ceci, Bhaïjî s'est exclamé en s'adressant à Bholanâth : « A partir d'aujourd'hui, nous allons désigner Mâ du nom de Anandamayî », ce à quoi Bholonath obtempéra de suite. Ainsi, la 'Mâ' reconnue par Hara Kumar dev= int 'Anandamayi' pour Bhaïji, et la postérité l'a connue sou= s le nom de Shrî Mâ Anandamayî, la Mère universelle qui= est toute pénétrée de félicité et qui diffuse son parfum spirituel  sur tout= e la planète.

 

     Le séjour de Mâ à Shabagh a été remarquable sous bien des points de vue. C'est là-bas que le docteur Sasanka Mohan Mukhopadhya, un médecin-chef du district de Dacca en retraite, et sa fille Adarini Dévî (appelée plus tard Gurupriyâ Dévî ou Dîdî) est venu en contact = avec Shrî Mâ en début 1928. L'influence purificatrice de Shrî Mâ sur eux a été telle que le Dr Mukhopadya,= au fil du temps, a embrassé la vie de renoncement et est devenu Swâmî  Akhandânanda; Gurupriyâ Dévî, quant à elle, a été la femme la plus dévouée à Shrî Mâ, le compagnon constant qui faisait le service de M&acir= c; dans les débuts et ensuite l'administration des divers ashram. En ou= tre, c'est elle qui a soigneusement noté les souvenirs précieux et tout à fait authentiques de la  lîlâ, du jeu  de Shrî Mâ= au fil des années. On les a publiés depuis en dix-sept volumes, = en bengali, hindi et anglais, pour le bénéfice des millions de fidèles de Shrî Mâ.

 

    Lorsqu'elle était à Shahbag à Dacca, Shrî Mâ a visité un jour  le mausolée d'un saint musulman situé dans le jardin même,= et s'est mis soudainement à réciter des versets du coran. Des fidèles musulmans qui étaient alentour se sont exclamés qu'il n'avait jamais entendu de récitation si claire du coran de qui= que ce soit auparavant. Ils étaient stupéfaits, d'autant plus qu'= ils savaient bien que Shrî Mâ n'avait jamais eu d'apprentissage de = ce texte sacré chez quiconque auparavant. Le jardin de Shabagh, l&agrav= e; où Bholonath et Shrî Mâ demeuraient appartenait à= la famille du Nawab de Dacca, dont Bholanâth étaient l'employ&eac= ute; à l'époque. La Nawabzadi Pyari Banu et les membres de sa fami= lle ont été attirés par la ferveur spirituelle inhabituell= e de Shrî Mâ et sont devenus ses ardents fidèles, à tel point qu'au mariage de ses deux seuls enfants, sa fils et sa fille, célébré le même jour à Calcutta, elle a invité Shrî Mâ à être présente au co= urs des deux cérémonies qui eurent lieu dans deux maisons différentes. Une vieille histoire de famille a été aus= si réglée à l'amiable grâce à l'intervention bénéfique de Shrî Mâ, et tous en furent satisfait= s.

 

   On = sera intéressé de savoir que, bien que le jardin de Shahbag ait été la propriété de la famille d'un Nawab musul= man, la poujâ annuelle de Kali y a été célébrée en présence de Shrî Mâ et = que la femme du Nawab, Pyari Banu, plaça une guirlande en or autour de l'idole de Kali. C'étaient le type d'intégration spirituelle = que Mâ induisait entre les deux communautés.

 

    Shrî Mâ avait aussi des centaines de fidèles Sikh= s, y compris nombre de saints de cette confession tel qu'Avadhûtjî q= ui était devenu tout à fait proche de Mâ. Beaucoup de fidèles de Jalandhar, Ludhinana et d'autres lieux viennent souvent à l'ashram de Kankhal, où il y a le Mahâ Samâdhi Mandir (Ananda Jyotî Pîtham) et sont présents en bon nom= bre à l'occasion des grandes fêtes. Ils conquièrent le coeu= r de tous les fidèles et membres de l'ashram par leur dévotion et = leur service généreux. De multiples chercheurs spirituels du monde entier appartenant à toutes sortes de croyances, de castes et de religions différentes sont venus voir Shrî Mâ pour avoir= des réponses à leurs questions spirituelles, et s'en allèr= ent pleinement satisfaits, avec une bénédiction de paix et de consolation. Ceci indique l'universalité de Shrî Mâ dans= son approche à la vie spirituelle, elle voyait l'humanité comme un tout intégré et identifié avec l'Un unique,  ce sont les termes mêmes de Mâ .

 

     Jusqu'en 1928, les activités de Shrî Mâ sont restées principalement confinées au district de Dacca. Mais la 'marée montante' était déjà venue et il devenait difficile de la retenir. En mai 1928, elle alla visiter les temples de Déogarh au Bihar où elle rencontra le saint célè= ;bre Balânanda Brahmâchari; celui-ci, profondément impressionnés par son comportement spirituel, n'eut pas d'hésitations à proclamer : « Elle est la Mè= ;re divine incarnée ». Grâce à Balânandajî, de nombreux autres saints de l'époque sont rentrés en contact avec elle. Ce n'était qu'un début. Où qu'elle puisse aller, à partir de ce moment-là, elle attirait comme un aimant non seulement les gens en général, riches ou pauvres, quelles que soient leur caste, leurs croyances, leur cou= leur ou leur religion, mais aussi les saints les plus réputés de t= ous les coins de l'Inde et de l'étranger. En fait, en réalit&eacu= te;, lors des dernières années de sa vie, les saints et les sages = se sont rassemblés autour d'elle pour recevoir sa bénédic= tion d'une façon telle que cela rappelle le verset de la Bhagavad-Gîtâ (IV, 8):

 

Paritrân&a= circ;ya sâdhûnâm vinâshâya cha duskritâm

Dharmasansth&aci= rc;panârthâya samhavâmi yuge yuge

 

   Afin de soutenir le bien, af= in de détruire le mal, pour rétablir le Dharma, j'interviens d'âge en âge.   

     On peut peut-être être dire que c'est lors de son séjour à Déogarh qu'elle s'est mise à vraiment remplir sa fonction d'aider et conseil= ler les gens. D'abord dans le Bengale oriental, et ensuite dans le nord de l'In= de, elle visita d'innombrables  li= eux de pèlerinage. Pendant ces voyages, beaucoup de fidèles, hommes = ou femmes, jeunes ou vieux se sont joints à son entourage. Certains qui= ttèrent de façon permanente la maison familiale et demeurèrent aupr&e= grave;s de Shrî Mâ. C'est ainsi qu'on ressentit le besoin de construire= des ashrams et que par conséquent un petit centre fut d'abord éta= bli à Siddhesvarî, puis un autre à Râmana à Da= cca. Plus tard, bien sûr, une série de beaux ashrams sont apparus d= ans différents centres de pèlerinage du pays, il y en a une trentaine, certains de ses ashrams ont de belles statues de différen= ts dieux et déesses, et il y en a qui  sont investis d'une signification s= acrée particulière, par exemple la Kali de Siddhesvari, le Chaliya Krishna= de Vrindâvan, l'Ananda Gopal de Vârânasî, le Shrî Râma-Sîtâ et Lakshmana de Kalyanvan à Dehra-Dun, e= tc.. A Vindyâchal, Mâ indiqua un endroit spécifique prè= ;s du lieu où il y a son ashram maintenant. Le Département  d'Archéologie du gouverneme= nt s'est mis à faire des fouilles, et le site d'un temple ainsi qu'un g= rand nombre de statues de dieux et de déesses ont été exhumés.

 

     On notera avec intérêt que Bhaïjî, bien qu'il ait eu le privilège de garder une association constante avec Shr&ici= rc; Mâ seulement pendant une dizaine d'années, a été animé de l'intuition profonde de reconnaître la Mère di= vine Anandamayî chez Nirmalâ, la jeune femme de village belle mais illettrée. C'était lui qui avait prédit : « = ;La sainte Mère est l'incarnation, la manifestation de tout ce que nous pouvons concevoir de la divinité ou de la déité. Sa fo= rme physique, ses actions et ses humeurs joueuses sont toutes surnaturelles et extraordinaires. Si nous sommes établis dans cette conviction, nous réaliserons que dans toutes nos actions, notre méditation et notre connaissance, elle est l'objet d'adoration suprême et unique, e= t si finalement nous concentrons notre attention sur ses pieds sacrés, no= us n'aurons pas besoin d'autres havres ou refuges dans notre voyage de la vie = vers l'illumination et l'émancipation spirituelle ultime.»

 

      Le fait même que Shrî Mâ ait révélé de multiples faç= on sa vraie nature durant une période plutôt brève est une indication suffisamment claire de l'état spirituel élev&eacut= e; de Bhaïjî. C'était en 1937 que Bhaïjî s'était joint à Shrî Mâ dans son pèlerinag= e au mont Kailash et au Lac Mansasarovar; il fut alors envahi soudainement par un besoin de renoncement complet et  reçut de Shrî Mâ l'initiation au sannyâs, s= ous le nom de Maunanand Parvat [littéralement « Montagne, félicité du silence »]. En revenant de ce pèlerinage, il décéda soudain à Almora dans une paix et une félicité complète sous la protection de Shrî Mâ. Après ce décès, elle fit remarquer qu'il ava= it atteint un état de réalisation du Soi qu'on ne pouvait exprim= er par le langage.

 

     Le fait que Bhaïjî ait observé silencieusement, ma= is avec grande attention et de très près les diverses manifestat= ions spirituelles de Shrî Mâ dans ses années de jeunesse, il = l’a mis dans une position unique pour comprendre également la vraie natu= re de ses développements. Dans son livre Matri darshan, il a relevé un nombre de pouvoirs inhabit= uels que Shrî Mâ avait manifestés, que ce soit au niveau des = mantras, de la pensée ou du Yoga. A partir de sa connaissance personnelle et = de son expérience intime, il a cité un grand nombre d'exemples de tels pouvoirs qui ont émanés de Shrî Mâ pour le b= ien de ceux qui étaient dans le besoin ou la souffrance. Pendant cette période précoce, il arrivait que Shrî Mâ revienne à son état normal après des extases profondes et des états de  samâdhi= , et que beaucoup d'activités yoguiques se manifestent alors d'elles-m&ec= irc;mes; à certains moments, un flot ininterrompu et suprêmement mélodieux de vérités divines émergeaient de ses lèvres sous forme d'hymnes en sanskrit remplis d'un sens spirituel riche, comme si les vérités divines avaient pris la forme de symboles sonores en provenance du ciel éternel à travers le langage de Mâ. Il est en fait dommage que simplement quatre de ces hy= mnes sacrés aient pu être notés, et encore seulement  en partie, pour être ensuite transmis à la postérité. Par la suite, il a cependant été possible de garder des documents authentiques des mouveme= nts de Shrî Mâ, de ses activités, de ce qu'elle disait, de s= es chants etc. sous forme de centaines de rouleaux de film, de cassettes audio= ou vidéo. En outre, un grand nombre de publications sont sorties ces dernières années sous la plume de savants réputé= ;s et de fidèles, que ce soit  en Inde ou à l'étranger : ils offrent aux chercheurs de vérité un matériel précieux ouvrant sur des abîmes de sagesse.

 

    Une caractérist= ique de Shrî Mâ, c'était qu'elle ne restait pas confiné= ;e entre les quatre murs d'un ashram donné dans quelque partie du pays = que ce soit. Elle semblait toujours être en mouvement, en général avec un entourage et parfois en ajnâta vâs, en solitude, vivant par elle même= . Il n'y avait jamais de traces de fatigue sur son visage. Une fois, cependant, = quand certains fidèles ont remarqué que Shrî Mâ se déplaçait tout le temps, elle les a contredit immédiatement en affirmant que, puisqu'il n'y avait pas assez de pla= ce pour elle afin de se reposer, la question de son mouvement d'un lieu &agrav= e; un autre ne se posait pas. La pleine conséquence de cette affirmatio= n, c'est qu'elle n'était pas conditionnée par le temps et l'espa= ce, sa vision étaient en fait au delà de toutes les dimensions. Elle avait souvent dit : « Il n'y a pas d'allées et venues pou= r ce corps ». Shrî Mâ insistait toujours sur l'unit&eacut= e; des sois individuels, qui paraissent séparés, à l'intérieur de l'Ame suprême est unique. La multiplicité émane du Un. Et elle était toujours identifiée avec ce= Un. Elle a déclaré constamment : « Il n'y a rien que le Un ». Brahman, dans le jeu de sa pensée créatrice,= kheyal, avait pris des millions de formes dans cet univers manifesté tel que nous le percevons, et de même, la forme 'Anandamayî' de Shr&ici= rc; Mâ, la Mère universelle pénétrée de félicité s'est manifestée par sa lîlâ et ses kheyals à un grand nombre de fidèles sur la planète.

 

    Cependant, il semblait plutôt étrange pour une telle Mère divine qui ne connaît ni début ni fin, que de nombreux fidèles dans l= es ashrams ou chez eux célèbrent son anniversaire chaque ann&eac= ute;e en grande pompe, avec joie et splendeur. Lors des célébration= s de son 60e anniversaire, en 1956, un fidèle lui a demandé la signification de cet anniversaire : elle lui a répondu qu'il était vrai qu'elle n'était pas née au sens réel= du terme, Krishna ne l'a pas été non plus, cela n'empêche = pas malgré tout de célébrer avec une ferveur religieuse son anniversaire= , Krishna Janmâshtami. De tels anniversaires, qui ne consistent que dans des rituels religieux, ont l'utilité de concentrer l'attention des gens sur le divin et ainsi d'accroître leur dévotion et leur réceptivité spirituelle. C'était en avril-mai 1982 que des centaines de fidèles de tous les pays s'étaient rassemblés à l'ashram de Mâ Anandamayî à Kankhal et ont célébré son anniversaire en sa présence physiqu= e pour la dernière  fois.

 

     Une réuni= on religieuse importante qu'on appelle Samyam Vrata [voeu d'auto-contrôle] a été débutée à l'instigation de Shrî Mâ en 1952. Elle revient chaque ann&eacut= e;e pendant une semaine pour donner aux fidèles une discipline physique, morale et spirituelle et conférer de la beauté à leur = vie. Mâ désirait qu'au moins une semaine chaque année ses fidèles essaient d'abandonner la vie du monde et consacrent cette période aux pratiques spirituelles. Le Samyam Vrata a lieu chaque année en des endroits différents. Les participants s'engagent à jeûner,  à part un repas léger,  et à s'abstenir de disputes, de bavardages stériles, de fumer, de boire même du café ou du thé, etc.,  et à observer le brahmachârya. Chacun vit dans une simplicité complète. = Les participants passent la plus grande partie de leur temps occupés ave= c la méditation, le japa ou le kirtan, etc. Des religieux renommés= pour leur sainteté et des orateurs savants de différentes parties = du pays participent aussi à cette réunion qui dure une semaine et éclairent les participants sur des sujets spirituels grâce à leurs discours éloquents pendant la journée. Le soir= , il y a environ une heure accordée au Matri Satsang et Mâ de son t= emps répondait à toutes les questions des participants et ainsi les aidait à dépasser leurs doutes.

 

      Il y avait= des aspects inhabituels chez Shrî Mâ. Tout ce qu'elle faisait émanait en fait de l'intérieur, et provenait de ses kh&eac= ute;yâls. C'était depuis la période de Dhaka qu'elle était incap= able de prendre aucune nourriture de son propre chef. Le peu qu'elle prenait dev= ait lui être donné par des personnes très proches comme Gurupriya Didi ou Udasjî dans les dernières années. À certains moments, elle plongeait dans un silence complet pendant d= es journées voire des mois d'affilée. Une fois, ceci a continué pendant une période de trois ans. Souvent au milieu = de programmes chargés, Shrî Mâ allait en solitude complète dans des endroits inconnus de tous. On sait sa préférence pour les règles traditionnelles. Shrî Shrî Prakash, le gouverneur du Maharashtra lui demanda en 1968 quel était le traitement qu'elle proposait pour remédier à = la décadence morale et spirituelle de la société moderne.= Shrî Mâ n'a pas eu d'hésitation à suggérer que la panacée étaient l'adhérence au système védique ancien dont les fondations étaient le brahmachâ= rya, c'est-à-dire que les jeunes hommes et femmes vivent comme des célibataires en recevant une éducation spirituelle de leur go= urou avant de se lancer dans la vie de famille. Elle estimait que c'est seulemen= t si on enseigne aux jeunes le contrôle de soi, l'équanimité, l'absence d'ego et la centration sur Dieu qu'ils peuvent être bien équipés pour pratiquer cet art qu’est la vie. Le brahmachârya mène alors automatiquement à la brahmav= idya, la connaissance de Brahman.

      Shrî Mâ suivait la ligne traditionnelle à propos de la nourriture aussi. Elle  insistait sur le = fait de prendre une nourriture satvique, c'est-à-dire pas de viande, de poisson, d’ail ou d'oignons. En fait, elle élargissait le conc= ept de nourriture pour signifier tout ce qui est absorbé par le mental e= t les sens également. Cela signifiait se libérer des pensées= et sentiments impurs comme le désir sensuel, l'avidité, la haine= , les inimitiés et la colère, etc. L'insistance de Shrî M&aci= rc; sur l'observance de certains rituels était aussi connue. Les sacrifi= ces au feu, yajña, avaient u= ne place particulière dans la manière dont Shrî Mâ ordonnait les cérémonies religieuses. Cela commença dès la période de Dhaka, en 1926, quand après la po&uc= irc;jâ à Kali, on alluma le feu sacrificiel pour le yajña et l'offra= nde finale a été consacrée, Shrî Mâ sugg&eacut= e;ra qu'on entretienne le feu sacrificiel. C'est ce même feu qui fut ensui= te transporté à l'ashram de Vârânasî et après en plusieurs autres ashram y compris celui de Kankhal où= ; on le garde  toujours allum&eacut= e; ­­ comme Shrî Mâ elle-même l'a demandé. Beaucoup de fidèles se souviennent encore avec vénération et crain= te sacrée du Savitri Mahâyajña qui s'est tenu à l'ashram de Vârânasî pendant trois ans, entre 1947 et 195= 0. Des milliers de religieux en provenance de différentes parties du pa= ys y ont participé. Récemment, en mai 1980, on a fait une célébration du grand sacrifice à Rudra, Ati Rudra Mahâyajña, en la sainte présence de Shrî Mâ dans une yajñashâl&aci= rc; (abri spécialement conçu pour ce genre de sacrifice)  qu'on avait spécialement improvisée à l'ashram de Kankhal. Des milliers de fidè= les venant de toute Inde et de l'étranger y ont pris part avec enthousia= sme. Depuis, une structure permanente a été joliment édifiée, au même endroit exactement. La forme architecturale de cette yajñ= ashâlâ unique a reçu l'accord et les bénédictions de Shr&icir= c; Mâ.

 

      En insista= nt sur les valeurs traditionnelles, Shrî Mâ a toujours conseillé à ses fidèles d'être absorbé de plus en plus dan= s le japa et la méditation. La participation au satsang, la lecture de li= vres saints et le fait d'écouter des discours religieux avec sincérité, tout cela est sûr de mener régulièrement chacun le long de la route vers le but ultime d= e la Réalisation divine. Souvent Shrî Mâ demande à son audience de consacrer au moins quelque temps chaque jour au souvenir du nom= de Dieu sous quelque forme que ce soit, pourvu que celle-ci leur soit ch&egrav= e;re. Il est donc tout à fait naturel que dans chaque ashram qui font part= ie de l'Anandamayî Sangha, des satsangs, la récitation des livres saints tels que la Gîtâ, la Chandî, les kirtans, parfois l'akhanda Nâma Sankîrtan et le Nama Yajna [vingt-quatre heures = de récitation continue du mahâ-mantra Hare = Krishna... par les hommes et les femmes en alternance] constituent des caractéristiques de leurs activités spirituelles. Ils représentent des façons sûres de parvenir à la Réalisation de soi, et c'est simplement à travers la réalisation des individus que la transformation du monde aura lieu, rendant ainsi la planète un meilleur endroit pour que l'homo sapiens= y vive dans une paix et une harmonie éternelle.

 

     Pendant son long séjour spirituel de par le pays, qui s'est étendu sur plus de 60 ans, Shrî Mâ a attiré des millions de fidèles en leur donnant l'aide et le secours auxquels ils aspiraient. Parmi ces chercheurs spirituels, on pouvait trouver des hommes d'affaire, des artistes, des savants, des journalistes, des religieux, des râjas et des reines, des chefs politiques ou sociaux, des hauts fonctionnaires, des diplomates étrangers, des gens de toutes les couleurs, castes, croyances ou religions,&= nbsp; des riches et des pauvres. Tout ceux, hommes ou femmes, qui l'ont rencontrée même une fois en sont revenus d'une façon constante plus heureux, ayant trouvé auprès d'elle une paix indicible de l'esprit et une joie du coeur. Sa présence, même = en silence complet,  résol= vait d'une façon satisfaisante  toutes les questions lancinantes dans le mental des chercheurs spiri= tuels qui se trouvaient dans l'assistance. Shrî Mâ était sans aucun doute un exemple vivant du Dakshinamoûrtî de Shrî Shankarâchârya : Mauna = bhi akshaprakâtita parabrahma tattvam «le silence représ= ente la réalité du Brahman Suprême totalement au-delà= de la connaissance (intellectuelle)»

 

     Il peut être intéressant de connaître les conseil= s de Shrî Mâ pour tous ceux qui veulent trouver un style juste de vie quotidienne afin de sortir des filets de ce monde de souffrance. Un malade a besoin à la fois d'un contrôle alimentaire et de médica= ments. A ceux qui souffrent, Shrî Mâ suggère : Votre médicament, c'est la répétition du Nom divin et la contemplation de sa signification, votre régime quotidien sera le contrôle de soi. Pratiquez les deux ensemble pendant un jour donn&eac= ute; de la semaine, une fois tous les quinze jours au moins une fois par mois. P= lus vous le pouvez, mieux c'est. Vous devez observer les règles suivantes durant cette journée particulière de pratique

 

1.      Observez la vérit&eacut= e; en paroles, en pensée en action.

2.      Conservez votre esprit serein = durant cette journée, en préférant l'éternel à l’éphémère; avec une dévotion intense, ga= rdez votre mental constamment orienté vers la forme divine, son message envers l'être humain et sa gloire telle qu'elle est révélée dans la Gîtâ.

3.      Maintenez une simplicité extrême de nourriture et de vêtement.

4.      Essayez pendant cette journ&ea= cute;e de garder toujours présent à l'esprit que Dieu envoie tous les soucis pour purifier votre Soi.

5.      Gardez un esprit de service pe= ndant cette journée en considérant que vos parents, vos enseignants, vos enfants, votre femme ou vos voisins sont autant de canaux à trav= ers lesquels votre service Le touche.

6.      Renforcez toujours la convicti= on que vous demeurez dans la vérité, que vous grandissez dans le sei= n de Dieu et que vous vous perdez vous-même pour Le trouver encore plus de jour en jour.

7.      Souvenez-vous constamment que = les joies et souffrances du monde sont des ombres éphémère= s de votre propre Soi ; en jouant avec la force divine faites venir en vous une = paix et un bonheur qui dure toujours.

8.      Laissez à votre mental = toute liberté afin qu'il puisse jouer avec Lui, se réjouir des beautés de ces formes, de ses attributs et de sa grâce, et évoluer avec joie dans ce qui a été dit à propo= s de Lui dans les écritures par les saints de tous les pays. <= /span>

9.      Quand vous sentez que vous ne progressez pas spirituellement, pensez toujours que c'est vous seul qui êtes responsables des difficultés qui vous arrivent; renforcez votre volonté  avec de = plus en plus d'énergie, avec un sens de l'ego qui est plus pur et plus élevé, c'est-à-dire «je dois réciter Son = nom de plus en plus pour L'appeler", ou "je vais L'adorer, apprendre à L'aimer». Ce sens du je dirigé vers Dieu est bien meilleur qu'un soi égoïste.

10. Souvenez-vous toujours pendant= la journée, que la répétition de Son Nom a assez de pouvo= irs pour laver tous les péchés, que ce soit de cette  vie ou des vie passées.

 

      Shrî Mâ Anandamayî a quitté sa forme physique le 27 août 1982 à l'ashram de Kishenpour près de Dehra-Dun : son corps a été déposé dans le mahâsamâdhi de l'ashram de Kankhal le 29 du même mois. On a bâti autour un nou= veau sanctuaire de toute beauté  qui s'appelle 'Ananda Jyotî Pitham' et on l'a inauguré solennellement le 1er mai 1987. On y a&nbs= p; aussi installé le même jour une statue de marbre blanc = de Shrî Mâ Anandamayî. On a accompli dignement les célébrations du centenaire de Mâ du 3 mai 1995 au 6 mai 1996 en différents lieux du pays et à l'étranger, de n= ombreux fidèles de Shrî Mâ, des personnalités religieuses= et des responsables de la vie sociale et publique y ont participé.

 

    Clairement, il est futile pour nous de chercher à éval= uer Shrî Mâ Anandamayî. D'après ses  paroles elles-mêmes, elle est immuable, toujours existante, Satch= idananda [être-conscience-félicité], la vérité elle-même et ne peut être mesurée ni par le temps ni par espace,  au-delà de tou= tes les dimensions. Comment pourrions-nous, nous qui sommes des êtres inf= imes, nous aventurer à englober ses gloires avec notre compréhensio= n et vocabulaire limités?

 

A la fin de ces réflexions, puissions-nous chanter à gorge déployée le beau chant d'offrande de Bhaïjî qu'il a laissé à tous les aspirants à= ; la vie divine :

 

 

«Toutes mes actions, toutes mes pensées de religion sont en fait une adoration qui

t'es dédiée. O Mère, donne-moi la bhakti et une foi ferme, afin que je puisse faire de la méditation s= ur toi l'ancre de mon existence».

 

 

Matri Vani

 

La lumière du monde va et vient, elle est instable. La Lumière q= ui est éternelle ne peut s'éteindre. Dans cette Lumière, = vous considérez la lumière extérieure et toute chose dans l'univers : c'est seulement parce qu'elle resplendit à tout jamais e= n vous que vous pouvez percevoir cette lumière extérieure. Ce qui vo= us apparaît dans l'univers n'est dû qu'à cette grande Lumière en vous, et c'est seulement parce que la Connaissance suprême de l'essence des choses demeure cachée dans les profondeurs de votre être qu'il vous est possible d'acquérir u= ne connaissance quelle qu'elle soit.

 

Tout ceci qui est Sa création, est en Son pouvoir, en Sa présence = et c'est Lui.

 

En quelque situation où Il puisse maintenir qui que ce soit n'importe quand, tout cela est pour son bien, car en vérité tout a été ordonné par Lui et vient de Lui.

 

Le bonheur relatif, c'est-à-dire celui qui dépend d'une chose ou d'une autre, doit s'achever dans la frustration. C'est le devoir de l'être humain de méditer sur Dieu, qui est la paix elle-même. Sans avoir recours à ce qui aide au souvenir de Die= u, on ne peut avoir de paix. N'avez vous pas expérimenté ce qu'e= st la vie dans le monde ? Celui qu'on doit aimer est Dieu. En Lui  il y a tout, c'est Lui que vous de= vez trouver.

 

Essayez toujours de garder présent à l'esprit que Dieu envoie tous les soucis de la vie pour vous purifier.

 

Souvenez-vous toujours que la répétition de Son Nom a assez de pouvoir pour laver les péchés, qu'ils proviennent de cette vie ou des vie passées.

 

Lui seul connaît celui auquel il va se révéler et sous quel= le forme. L'intelligence humaine ne peut comprendre par quels chemins et de qu= elle manière il attire un être particulier à lui avec une gr= ande force. Le chemin est différent pour des pèlerins différents. Souvenez-vous qu'il détruit le malheur par le mal= heur et annihile le chagrin par le chagrin.

 

Si l'on doit désirer quelque chose, à tout prendre, que ce soit = Sa grâce.

 

Si vous êtes persévérant et stable comme la terre, la vie divine s'éveillera en vous.

 

De même que l'eau purifie par son simple contact,   la vue, le toucher,  les bénédictions, et même seulement le souvenir d'un sadhou réel, nettoie petit à petit les aspirations et les désirs impurs.

 

                =             &nb= sp;            =        By Anil Guha, secretary,

Anandamayi Ashram, Kalkaji, New-Delhi 110019

        &= nbsp;           &nbs= p;   1995, 2004

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