Jay   N°106 – Automne 2012


 

 

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Paroles de

 

Extraites des chapitres 18-19-23

de ‘Les Enseignements de Anandamayî’’

 

 

 

                                                                                                                 18 – AMI

 

Qui est votre ami ? Celui qui tourne votre esprit vers l’Ishta est l’ami ultime. Celui qui vous détourne de la voie qui conduit à l’Ishta vous met sur celle qui mène à la mort. Celui-là est votre ennemi, pas votre ami. Efforcez-vous de vous corriger et de devenir quelqu’un qui ne se tue pas lui-même.

 

Il n’y a qu’un ami pour le voyageur en route vers le but suprême, c’est Dieu. Les actions propices à ce voyage sont un véritable trésor, gardez cela en mémoire. Si vous n’avez pas un but clair et précis, votre parcours sera parsemé d’embûches.

 

                                                                                                          

 

                                                                                            19 -  DESIR, ATTENTES

 

 

Le désir est cause de souffrance. Seul le désir d’arriver à Lui est cause de félicité. Dieu vous prend tous sur ses genoux, après vous avoir lavés et séchés. En êtes-vous conscients ? Votre souffrance présente est votre bonheur de demain. Souvenez-vous toujours de Lui.

 

L’anéantissement du désir c’est l’anéantissement total de la souffrance. Où est la destruction totale ? Le désir est toujours en attente, prêt à se manifester. Ce qui est tout à fait naturel puisqu’il est inscrit dans la nature innée de l’être humain. Dépendre de Dieu, voilà la plus belle source de bonheur. C’est le havre le plus sûr où se réfugier. Quoi qu’Il fasse, à quelque moment qu’Il le fasse, c’est toujours pour le bien. Garder cela en mémoire ne peut que vous apporter la paix.

 

Pourquoi désirez-vous être un enfant de ce monde ? Soyez comme un enfant chez qui aucune transformation ne peut plus advenir. La cause de la transformation dès la plus tendre enfance n’est autre que le désir.

 

Rappelez-vous : le désir et l’accomplissement sont au même niveau.

 

Il ne faudrait rien désirer pour soi-même si ce n’est CELA. Soyez heureux avec Sa volonté, quelle qu’elle soit.

 

Faites vôtre cette vérité selon laquelle même dans les ennuis, dans l’adversité ou dans la souffrance, autant de situations résultant du désir, Sa main miséricordieuse est là. Il est parfaitement vain de s’agiter. Aucun signe ne nous est encore parvenu de la part de Dieu nous indiquant que l’agitation et l’anxiété devraient être de mise pour Lui. Un temps inestimable s’envole en futilités. Il ne faudrait pas tolérer que votre esprit et votre corps soient perturbés par l’agitation constante qu’engendre  le désir des choses matérielles.

 

Votre corps subtil connaît le désir et la cupidité, qui vont et viennent, tels le parfum des fleurs. Les naissances et les morts vous appartiennent. Rien ne se produit qui soit comme les naissances et les morts. Après la mort, le corps subtil, avec en lui le désir et la cupidité, reste sans support dans l’air, dans l’espace. La naissance d’un homme est relative à son karma (le fruit de ses actions dans les vies précédentes). Le « moi » ou l’« ego » sont empreints de désir, ils vont et ils viennent. L’âme, elle, ne connaît pas ces allées et venues. Nous avons un corps physique, un corps subtil et un corps causal. L’origine de notre corps causal c’est l’Atma – le Soi. Tant que celui-ci ne s’est pas révélé le « va-et-vient » se poursuit. L’Atma se révèle de lui-même. Le « va-et-vient » est pour le jiva (l’être doté de sens). Pour ce qui est de la révélation du Soi, il faut simplement soulever le rideau.

 

                                             

                                                                                                           23 -  ESPRIT

                                                      

                                                      

Dans le royaume de l’esprit, le corps est une limite imposée. Bien que l’esprit cherche à se tourner vers l’intérieur, est-ce que le corps  laisse aller sa souveraineté ? Le mental erre continuellement là où il y a dichotomie. « Tu es à l’intérieur et à l’extérieur, dans le manque, dans cette forme et dans tous les états » souvenez-vous de cela seulement. Pour éliminer la malfaisance, gardez votre esprit tourné vers la dévotion à l’Ishta.

 

L’esprit a été poussé très loin dans le domaine de la matérialité. Il est grand temps de le tourner vers Dieu. Vous verrez la voie s’ouvrir progressivement. Les pensées d’ordre matériel disparaîtront. Oui, elles disparaîtront à coup sûr et le voile lui aussi disparaîtra petit à petit. Tout ce qui est impermanent finira par disparaître.

 

On peut occuper son esprit en faisant, soit en défaisant des noeuds. Le mental, lui, crée des noeuds uniquement en pensant aux objets des sens. La pensée tournée vers Dieu, elle, a le pouvoir de défaire les noeuds.

 

Vous avez suffisamment agi dans le domaine du karma. Efforcez-vous désormais de tourner votre esprit vers Dieu. Inutile de gaspiller un temps précieux. Ceux qui ne pensent pas à Dieu, ceux qui ne cherchent pas à se « réaliser » finiront par « s’enliser ». Laissez de côté le simple plaisir, l’amour de Dieu est tellement plus important.

 

                                                          

                                                      

Chacun doit s’efforcer de garder son esprit en Dieu, même si ce peut être avec une certaine réticence. Atteindre Dieu doit être le seul objectif. Sur le chemin de Dieu, il n’y a pas d’autre que Lui. Là, il n’y a rien d’autre. Ce qui est là est seulement le chemin vers Dieu.

                     

Le mental est naturellement inquiet et nerveux à moins que Dieu ne le prenne sous sa garde. Cherchez à garder votre esprit immergé dans l’amour de Dieu. Placez-le à Ses pieds en pratiquant le japa et la méditation, et en lisant des textes spirituels. Faites-le, de bon ou de mauvais gré.

 

Pourquoi se repentir de ce que l’esprit ne soit pas ancré au Nom de Dieu et vagabonde ? Au lieu de cela, dites-vous ceci : « L’esprit n’est pas sous mon contrôle. Moi je ne serai donc pas sous son contrôle et je pourrai continuer à chanter le nom de Dieu ». Avez-vous déjà vu des enfants faire voler leurs cerfs-volants ? Le cerf-volant vole et plane très haut dans le ciel. Mais il reste lié au réel par une ficelle. L’esprit est comme le cerf-volant et l’objet des sens c’est le vent. Faites en sorte que votre esprit soit retenu par le fil du Nom de Dieu. Un jour ou l’autre, il sera sous votre contrôle.

 

Nourrissez votre esprit d’une nourriture saine et pure. Si vous Lui consacrez d’avantage de temps, il y a bon espoir pour que vos pensées se dirigent vers Dieu. Lorsque le miroir de la conscience est net, Dieu se révèle. L’état d’esprit, lorsque arrive l’heure du dernier soupir, est en rapport avec la condition dans laquelle vous vous trouvez maintenant.

                                                   

Les pensées qui occupent le mental des gens qui vous côtoient, les comportements nerveux ou agités, tout cela est causé par le milieu environnant. Cette confusion se produit lorsqu’on s’intègre à un groupe dont les membres ne sont pas tournés vers l’intérieur. Il faut remonter à la surface, au-dessus des vagues, après avoir plongé dans l’océan. L’homme doit adopter ce genre d’attitude. Il est préférable de consommer de la nourriture pure, d’avoir un mental sain, de se comporter avec droiture et d’avoir des lectures spirituelles, de sorte que cette confusion ne se produise pas. En partant de celui qui a créé, avancez sur le chemin qui conduit vers CELA. Vous serez en mesure de tout gérer si le pouvoir provient de cette source-là.

 

Il est difficile de parcourir cette voie sans la grâce du Suprême. Mais le voyageur qui a décidé de se lancer sur ce parcours, doit demeurer sûr de lui car le doute n’est pas propice à ce voyage. Menez une vie austère, avec fermeté et résolution. Le Seigneur Suprême, sur cette voie-là, c’est Dieu Lui-même.

 

Dieu est en chacun de nous. Pour comprendre cela il faut pratiquer le japa et la méditation. Il est indispensable de pratiquer pour garder l’esprit tourné vers Dieu. Le mental enregistre et assimile selon la façon dont il a été dirigé.

Si quelqu’un s’efforce de tourner son esprit vers Dieu – qui est toujours en union avec tous – dans l’intention d’établir un contact avec Lui, dans ce cas, et seulement dans ce cas, l’espoir est là de voir se réaliser Son contact.

 

C’est par Sa grâce effectivement que l’on accomplit le long chemin avec l’ardent désir de réaliser Sa vision. Mais surtout, faites preuve de patience et ne perdez pas courage. Où que l’on soit et quelque chemin que l’on ait pris, l’esprit doit rester tourné dans Sa direction.

Dieu exauce les voeux du chercheur de vérité. Il se manifeste de la manière que l’on souhaite, puis Il accomplit Sa volonté. Il éveille la conscience aussi bien qu’Il satisfait l’ardent désir de l’esprit. Il est du devoir de l’être humain de garder son esprit continuellement tourné vers Dieu en pratiquant le japa, la méditation et le rituel quotidien, avec régularité et profonde sincérité. Sur la voie de la sâdhanâ, l’esprit doit être libre de toute cause de perte d’énergie. Plus l’esprit sera clair et propre, plus il sera en mesure d’aider et de soutenir dans la progression sur la voie spirituelle. Si, par exemple, la colère envahit votre esprit, faites tout votre possible pour l’en chasser.

 

L’agitation est une caractéristique évidente de l’esprit, mais le calme et la tranquillité sont aussi dans sa nature. Il faut avoir recours à une aide, à un soutien quelconque pour apaiser l’esprit. Pour votre travail, vous dépendez d’une personne donnée, dans un endroit donné. Il en va de même pour votre salut : vous dépendez du nom de Dieu.

 

Ne laissez pas votre esprit s’éloigner de Lui. Faites-le rester à Ses pieds. C’est la seule façon d’échapper aux tentations qui affluent de toutes parts. Il est du devoir de l’homme de faire ressortir sa nature humaine et de renoncer à son instinct animal. Acceptez l’objet de l’adoration et repoussez l’objet du désir. Que votre esprit soit beau et ouvert, telle une fleur magnifique que vous offririez à Dieu. La vérité des vérités est que le seul devoir de l’homme est de chercher la voie de la révélation du Soi.

 

Pour calmer l’agitation, il est impératif de n’avoir qu’un seul et unique refuge. Plus on pratique le satsang, qui est la nature de l’état divin, plus on est comblé et apaisé et en mesure de satisfaire notre désir profond.

                                            

Les pensées qui détournent l’attention de l’homme et l’éloignent de Dieu sont caractéristiques de l’état d’anxiété. Faites en sorte de ne pas laisser de place à l’anxiété dans votre esprit. C’est Dieu qui porte votre fardeau. Sachant cela, efforcez-vous de toujours garder un esprit simple et alerte.

 

Si vous voulez être un mauni et faire voeu de silence, mettez ensemble votre coeur et votre âme, concentrez-les sur une unique pensée et soyez comme un bloc de marbre au-dedans comme au-dehors.

 

Lorsque vous regardez un film ou que votre esprit est attiré par une scène extérieure intéressante, vous n’avez pas envie de dormir. L’état de grande fatigue qui advient durant l’état d’éveil, a son remède dans le sommeil. Dans le sommeil, le jiva entre dans sa nature innée, mais dissimulée par le voile de l’ignorance. Là où il y a révélation du Soi, il n’est pas question de sommeil. Plus il y a d’action et de rapidité dans cet état non-couvert de la révélation du Soi, moins le besoin de dormir se fait sentir.

 

                                                                                                                                                                   (Traduit de l’anglais par Jean E. Louis)

 

 

se révèle à nous

 

Par Bhaiji

(Jyotish Chandra Roy)

 

 

Les textes qui suivent sont des extraits traduits de l’ouvrage « Mother Reveals Herself » unique traduction en anglais faite à partir de notes inédites rédigées en bengali par Bhaiji (Jyotish Chandra Roy). Ces notes relatent un grand nombre de faits, souvent extraordinaires, survenus dans la vie de Anandamayî au cours d’une période qui va de l’année 1896 à l’année 1932 (son enfance, sa Divine Révélation et son enseignement de la sâdhanâ). parle souvent d’Elle-même à la troisième personne en usant de l’expression « ce corps ».

 

 

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Des hommes de dévotion

Un jour, alors que nous nous trouvions depuis peu à Dhaka, Nani babu est venu, tôt le matin, se promener dans les jardins de Shahbag. Il a rencontré Bholanath au cours de cette promenade. Lorsque celui-ci lui a parlé de mon état de santé, il a exprimé le désir de rencontrer ‘ce corps’. Un soir il est venu, accompagné de Prângopal babu. Ce corps leur a parlé depuis le kundali (cercle de démarcation tracé sur le sol) après quoi tous deux se sont assis en silence. Ils sont restés pendant un certain temps puis ils s’en sont allés. Par la suite, ils sont venus tous les six ou sept jours rendre visite à ce corps. Ils s’asseyaient tranquillement en face de lui, puis ils s’en allaient. Tous deux étaient des hommes de dévotion. Ils étaient conscients de ce que leur japa (mantra) fluait de façon soutenue et avec une plus grande intensité, en présence de ce corps. Parfois, lorsque je me rendais au temple de Siddheswari, ils me suivaient et s’y rendaient eux aussi. Un soir où nous nous rendions au temple, Bholanath et moi, ils nous y ont accompagnés. Nous y sommes restés jusqu’à l’heure où la nuit touche à sa fin. Sur le chemin du retour, Prângopal babu a dit : « C’est la première fois que je me consacre pendant une nuit entière à des activités dharmic (religieuses). »

Un jour, alors que je m’apprêtais à préparer les repas du jour, Bhupen, qui travaillait au Département de l’Agriculture, est arrivé à l’ashram et a fait savoir que Jyotish babu avait exprimé le désir de me rencontrer. Bholanath a donné son accord. J’ai entendu cet échange de paroles de derrière la porte de la pièce où je me tenais, durant cette période-là, lorsque quelqu’un venait me rendre visite. Ou alors j’allais dans la cuisine. Bholanath s’étonnait de mon comportement et me disait : « Pourquoi tu te conduis de cette façon ? Après tout, ces personnes ne viennent que pour te demander quelques conseils d’ordre spirituel. »

En un ou deux jours, trois personnes sont venues me voir pendant la matinée. Quand ces personnes me demandaient, Bholanath m’appelait et je sortais pour les rencontrer. Durant toute cette période, je portais un voile sur la tête et je ne parlais que de l’intérieur du kundali. Dès que je commençais à parler, j’oubliais totalement ce voile que je portais sur la tête. Ce matin-là, j’ai offert aux visiteurs trois sièges en bois pour qu’ils s’assoient. Puis, en silence, je me suis assise à l’intérieur du kundali. Bholanath était là, lui aussi. Jyotish a demandé : « Pouvons-nous avoir quelque espoir de nous élever spirituellement ? » Ce corps a répondu : « L’heure n’est pas encore venue d’en parler. » Notre entretien n’a duré que très peu de temps. Ils sont restés assis pendant quelques moments encore puis ils sont partis.

J’ai effacé le kundali et j’allais quitter l’endroit, lorsque mon regard est tombé sur Jyotish qui avait déjà parcouru une cinquantaine de mètres. Je le voyais de dos, le corps enveloppé d’un châdar (châle de coton). Il portait en réalité, je l’ai su par la suite, une chemise et un châdar. J’ai alors remarqué un lien subtil, comme un cordon très fin, tendu entre Jyotish et ce corps. Ce n’était en fait qu’un lien spirituel, le lien qui amenait les personnes jusqu’à ce corps. Après ce jour-là, il n’est plus revenu à Shahbag pendant près d’un an. Je ne l’ai pas contacté, en dépit d’un kheyâl occasionnel, car je savais que les choses se mettraient en place d’elles-mêmes, au moment voulu.

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Un Lien Spirituel avec Jyotish

Jyotish a écrit un livre qu’il a intitulé ‘Sâdhanâ’et m’a fait savoir qu’il aurait aimé que je le lise. Il me l’a fait parvenir par l’entremise de Bhupen à qui il a  demandé de se faire une idée de ce qu’en pensait ce corps. J’ai dit à Bhupen : « Demande à l’auteur de venir me voir. » Jyotish n’était venu qu’une fois à Shahbag, une année auparavant. Aussitôt reçu ce message il est venu pendant une journée et m’a lu entièrement le livre. Je venais de passer trois années sans parler. Après cette période-là, ma voix était quelque peu indistincte et je ne pouvais pas avoir de longues conversations, alors que désormais je parlais sans le kundali. Mais ce jour-là, pour la première fois, ce corps a parlé très clairement avec Jyotish et nous avons abordé de nombreux sujets du domaine spirituel. Par la suite, Jyotish est venu presque tous les jours à Shahbag.

Un jour, alors que ce corps était en train de parler avec Bholanath, Bhupen et Jyotish, la scène de ma première rencontre avec celui-ci a resurgi à l’improviste  devant mes yeux. Par la suite l’image m’est souvent apparue de cet être au coeur pur, ce brahmin à la dévotion profonde, que je voyais devant moi, le corps enveloppé dans un châdar. Bien que je ne l’aie pas nommé spécifiquement, j’ai dit tout à coup : « Nous sommes trois brahmin assis à côté les uns des autres, en train de parler. Un jour, environ quatre ou cinq mois après cet incident, Nandu, le fils de Shashanko babu m’a dit tout à coup, alors que nous étions en train de parler, qu’il avait le désir profond de s’incliner aux pieds de Jyotish en signe de soumission. Je lui ai alors dit : « Si c’est là ton désir, l’occasion s’en présentera un jour. » Quelque temps après, un jour qu’il était venu à Shahbag, Nandu s’est incliné aux pieds de Jyotish. Ce corps a dit alors à ce dernier : « Le jour où les lèvres de ce corps ont parlé des trois brahmin, c’est à toi que je faisais allusion. Tu es un brahmin. Tu es spirituellement lié à ce corps. »

 

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Khukuni rencontre pour la première fois

Un jour Shashanko babu est venu me trouver à l’ashram en compagnie de Khukuni qu’il m’a présentée. J’avais coutume d’offrir aux femmes qui venaient me rendre visite des feuilles de bétel et du vermillon. J’ai donc offert des feuilles de bétel à Khukuni, bien que son père m’ait avertie qu’elle n’était pas habituée à ce genre de pratique. Tout en la conduisant dans une autre pièce je lui ai demandé, le rire aux lèvres : « Mais où étiez-vous donc passée ces derniers temps ? » Elle aussi a commencé à rire, puis nous nous sommes mises à parler de différentes choses. A un certain moment, prise d’une étrange sensation, je lui ai dit de s’asseoir et de m’attendre. Mais tandis que je lui parlais, mon corps semblait se vider de son énergie au point qu’il s’est affaissé sur le sol. Je suis restée pendant quelques instants dans cet état de divine prostration, après quoi j’ai poursuivi ma conversation avec Khukuni. Plus tard elle est repartie avec Shashanko babu.

La rencontre de ce corps avec Khukuni était la conséquence naturelle d’une relation particulière qui datait de naissances antérieures.

Je me souviens qu’à une certaine période nous avions décidé de nous éloigner de  Bajitpur – c’était au mois de Chaitra (début avril) – et nous nous étions arrêtés chez mon beau-frère, à Dhaka, où nous avions séjourné pendant quelque temps. Un jour où nous étions allés à Tikatuli, nous avions fait une petite halte pendant laquelle nous nous étions lavé les pieds à l’eau d’un robinet. C’était juste en face de chez Shashanko babu. En posant le regard sur sa maison, à ce moment-là, j’avais eu le kheyâl qu’un jour je l’aurais visitée.

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Kirtan public durant l’éclipse du soleil

Il y avait une éclipse du soleil cette année-là, éclipse qui devait avoir lieu durant  pous sankrânti (‘pous, neuvième mois du calendrier bengali ; ‘sankrânti, dernier jour du mois du calendrier lunaire). Tous ceux qui connaissaient Shahbag avaient hâte de prendre part au kirtan ce jour-là. Le propriétaire des jardins n’acceptait pas volontiers la présence de trop nombreuses personnes dans ces lieux et faisait toujours en sorte de prévenir tout rassemblement important. Malgré cela, lorsque Jogesh babu est arrivé à Shahbag et que nous l’avons mis au courant de notre projet, il l’a tout de suite approuvé. Des dispositions ont alors été prises pour le déroulement du kirtan et de la bhoga (offrande de nourriture au Divin) composée de khichuri (riz avec lentilles, épices et beurre clarifié) et de mishtâna (dessert fait de riz, de sucre et de lait).

Le kirtan a débuté vers neuf ou dix heures du matin. Quant à moi j’étais en train d’appliquer du vermillon sur le front des femmes lorsque ce corps a commencé à s’engourdir, puis il s’est affaissé au sol et s’est mis à rouler sur lui-même. Il était dans un tel état d’extase que le récipient du vermillon lui a échappé des mains. Il s’est ensuite relevé lentement, s’est dressé sur ses orteils, les bras levés vers le haut. Sa tête était pliée vers l’arrière au point de toucher le dos et ses yeux fixaient le ciel. Puis il a commencé à se déplacer dans cette posture, sans même se soucier de la direction qu’il prenait, totalement inconscient, aussi bien de ce qui l’entourait, que de son propre comportement ou de sa tenue vestimentaire. Il était pourtant en pleine possession de sa conscience à l’intérieur de lui-même, mais celle-ci ne se manifestait en aucune manière extérieurement. Il était empli d’une extase divine et virevoltait comme sous l’emprise d’une drogue, telles les flammes qui jaillissent vers le ciel lorsque saute le couvercle du contenant qui les emprisonne. C’était une danse impossible à décrire. Des virevoltes qui n’étaient pas de ce monde. Puis il est arrivé, tout en dansant, à l’endroit où avait lieu le kirtan, il a tournoyé, il a roulé sur le sol avec la légèreté d’un voile poussé par le souffle du vent. Personne n’aurait pu l’arrêter. Se risquer à le faire eut été comme vouloir immobiliser les branches d’un arbre secoué par la tempête qui fait rage. Ce corps a encore roulé au sol à la vitesse de l’éclair, pour se redresser ensuite avec lenteur, comme endormi. Puis, dans un état de profonde stupeur, il a commencé à se balancer au rythme d’un chant qu’il s’était mis à fredonner, et ses lèvres ont alors prononcé avec douceur quelques mots : « Hare Murâre, Madhukaitabhâre...» (Ce verset contient les noms du seigneur Vishnu et des deux démons Madhu et Kaitabha, tués par Vishnu). Promotho babu qui était présent lui aussi, me fixait intensément. Subjugué, ce corps s’est mis à effectuer âratî (partie du culte hindou) devant lui, tandis que les larmes roulaient sur ses joues. Spontanément, ce corps a levé la main dans un geste de bénédiction à son adresse.

Le kirtan a pris fin en même temps que l’éclipse, alors que les premières lueurs de l’aube apparaissaient.

Je suis restée dans cet état pendant un très long moment et Bholanath a dû me  raccompagner jusqu’à notre chambre. Encore chancelante, j’ai voulu me rendre aux cuisines pour prendre les dispositions nécessaires pour la bhoga. Entre-temps, le kirtan avait repris. Plus tard, à la tombée du jour, Bholanath est venu me chercher, il m’a dit : « C’est l’heure du lût, viens, dépêche-toi ! » En pénétrant dans l’édifice où s’était déroulé le kirtan le jour précédent, j’ai senti renaître en moi certains des symptômes que j’avais eus la veille, tout en ressentant également d’autres formes d’émotion. Possédé par la divine shaktî (énergie féminine), ce corps a commencé à tournoyer avec d’autres, tout en effectuant le kirtan. Puis il s’est mis sur une seule jambe et a effectué une danse semblable à la tândav-nritya (danse frénétique associée à Shiva). Après quelque temps, il s’est affaissé sur le sol puis il s’est relevé.

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Le regard qui a changé un jeune homme

Un jour, peu de temps après les faits que je viens de raconter, j’ai remarqué la présence d’un jeune homme qui observait, sourire aux lèvres, les faits et gestes de ce corps et des autres femmes en train de pratiquer le kirtan. Immédiatement le regard de ce corps s’est posé sur lui et l’a fixé longuement. Le jeune homme a aussitôt cessé de sourire, il s’est assis, puis il est resté immobile, tête baissée. Une fois terminé le déroulement du lût et de la bhoga, la distribution du prasâd a commencé et chacun y a pris part, mais le jeune homme, lui, n’a pas quitté sa place. Lorsqu’on l’a invité à y prendre part lui aussi, il a juste prononcé quelques mots : «  est en colère contre moi. » Entendant cela, je lui ai simplement dit : «  n’est jamais en colère contre qui que ce soit. Va et mange. » Il s’est assis et a partagé l’offrande. Ce jour-là, Khukuni et moi-même avons distribué le prasâd à plus de cent cinquante personnes.

Le jeune homme est revenu le lendemain. Il s’est mis à me raconter toutes les erreurs et les mauvaises actions qu’il avait commises durant sa vie. Il était diplômé et avait fait partie, en outre, du groupe théâtral Jatradal. Depuis cette époque-là, il avait perdu tout véritable respect pour les femmes qu’il considérait plus comme de simples relations que comme des mères. Il a ajouté : « Je vous ai rendu hommage, aujourd’hui. C’était la première fois. Je vous en prie, , dites-moi ce que je dois faire pour changer cette façon que j’ai de me comporter. Mes frères me font souvent des reproches, mais je n’en tiens pas compte. » Alors ce corps lui a dit : « Hier, vous avez regardé en riant les femmes qui se trouvaient là. C’est le rire que vous aviez qui m’a incitée à vous adresser ce regard. Ainsi, tant que vous ne serez pas capable de regarder une femme comme on regarde une mère, n’en  regardez plus aucune dans les yeux. Contentez-vous de regarder ses pieds quand vous lui parlerez. Prenez-en la résolution dès maintenant et revenez ici chaque jour. Vous partagerez avec nous tous la nourriture donnée en offrande au Divin. » Il a abaissé son regard puis il a fait un signe d’acquiescement de la tête.

Il est revenu un après-midi et ce jour-là de nombreuses jeunes filles étaient présentes. J’ai remarqué, alors que je parlais à ce groupe de jeunes filles, qu’il était assis à l’écart, silencieux, la tête recouverte d’une pièce d’étoffe. Par la suite il est venu me rendre visite régulièrement. Un jour il m’a dit qu’il rentrait chez lui. Depuis ce jour, je ne l’ai plus jamais revu. J’ai su par la suite qu’il avait beaucoup changé. En mieux.

Après le kirtan du pous-sankrânti, d’autres kirtan ont eu lieu, pratiquement tous les soirs et immanquablement à chaque amâvasyâ (nouvelle lune). Lors de ces cérémonies, de nombreux aspects du Divin se sont manifestés à travers ce corps. Souvent la nuit touchait à sa fin lorsque se terminaient l’amâvasyâ kirtan ou les bhoga.

 

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Aide aux malades à la demande de Bholanath

A la demande de Bholanath, je me suis rendue dans plusieurs endroits pour apporter un peu de soulagement à des personnes malades. Bholanath a un grand coeur et les gens ont souvent tendance à profiter de sa gentillesse. Il est arrivé plus d’une fois, lorsque je protestais, qu’il me demande avec insistance, voire même avec colère, de me rendre chez telle ou telle personne.

De temps à autre, ce corps rendait visite à Noni babu dont la demeure était attenante à celle de Nishi babu dont la fille, Lilly, avait un petit garçon de trois mois. Elle se trouvait chez ses parents car son mari avait dû se rendre en Angleterre et c’est justement durant cette période-là qu’elle était tombée très malade. Nishi babu m’avait amenée auprès d’elle pour que je l’aide. Ce corps a dit à Nishi babu : « Elle est malade. Que pourrais-je faire ? » Mais Bholanath a insisté pour que j’essaie de faire quelque chose. Alors tout en riant j’ai dit à Lilly : « Vous allez manger des fruits, moi je vais rentrer et je mangerai du riz. De cette manière je mangerai votre maladie. » Et je suis retournée à Shahbag. Lilly s’est rétablie petit à petit.

Quelque temps après, son enfant a eu une infection à l’oreille. Le médecin avait conseillé un acte chirurgical, mais la famille craignait que l’enfant, qui était sérieusement affaibli, ne supporte pas cette intervention. Désemparé, Nishi babu est venu vers moi et m’a dit : « Je ferai ce que vous me direz de faire. » Alors ce corps a répondu : « Faites ce que le médecin vous conseille de faire. » Mais cette fois encore, Bholanath a insisté pour qu’à tout le moins j’essaie de guérir l’enfant. Un soudain kheyâl m’a poussé à lui dire : « Très bien, dis à Lilly de jeter au sol, ce soir, n’importe quel objet qui lui tombera sous la main et d’appliquer ensuite cet objet à la base de l’oreille de l’enfant. » Ce que Lilly a fait. Peu de temps après, l’enfant a recommencé à rire et à jouer. J’ai su que toutes les personnes présentes étaient ébahies.

Quelque temps après, alors que je me trouvais chez Shashanko babu à qui je rendais visite pour la première fois, Nishi babu averti de ma présence, est venu me trouver. Il semblait véritablement désespéré. Au bord des larmes, il m’a expliqué que l’oreille de l’enfant s’était de nouveau infectée et qu’une mauvaise odeur s’en dégageait. Le médecin leur avait dit que faute de ne pas avoir accepté l’intervention chirurgicale, l’infection s’était propagée à l’intérieur de la tête. Que fallait-il faire maintenant ? Il avait même ajouté qu’au cas où quelque chose de fâcheux devait arriver à l’enfant, ce serait lui, le docteur, qui aurait à subir les reproches du grand-père, un homme riche et connu. L’air abattu et les larmes aux yeux, il m’a suppliée de l’accompagner en affirmant qu’il n’y en aurait pas pour longtemps et que je pourrais m’en aller rapidement. Je l’ai donc accompagné. J’ai trouvé l’enfant en train de rire, comme s’il ne ressentait aucune douleur. Et pourtant l’abcès à la base de l’oreille avait enflé de façon inquiétante.

Tout le monde était de plus en plus angoissé.

Je suis retournée à Shahbag.

Plus tard, ce même jour, je suis allée faire quelques pas près du nâtmandir (dans un temple, salle de danse ou de réunion). En marchant, j’ai aperçu une aiguille de gramophone par terre. Ce corps l’a ramassée et s’est écorché volontairement la main gauche. Il n’a parlé de cela à personne.

Le lendemain, Nishi babu est venu me chercher pour me conduire chez lui. Il a murmuré qu’il ne m’aurait pas laissée repartir tant que l’abcès ne se serait pas ouvert. Un kheyâl est alors apparu dans mon esprit, m’indiquant que l’abcès de l’enfant allait s’ouvrir et se vider. C’est ce qui s’est passé un peu plus tard, en notre présence. En peu de temps l’enfant a recouvré toute sa santé. (A suive…)

                                                                                                                                                                            (Traduit de l’anglais par Jean E.Louis)

 

 

Phrase d’Yvan Amar

 

« Je trouve que la plus belle musique que j’ai perçue est disponible en permanence, alors je n’ai pas à me préoccuper de la garder. Je souhaite simplement avoir le plus souvent possible la qualité d’écoute qui me permette d’entendre, quelles que soient les circonstances, la vraie musique du monde » (Envoyé par Josiane Servel –Lu sur le site ‘Dallong28’ – 20-06-12)

Note

Et cela rappelle la phrase de Anandamayî qui était écrite sur la porte de la petite salle de méditation, à l’ermitage de Dhaulchina en Himalaya, où résidèrent , puis Swami Vijayananda, et où résident maintenant Swami Nirgunananda et Jacques Vigne (Vigyanananda) : « Je suis comme un instrument de musique. De la manière dont vous en jouez, de cette manière vous entendrez le son. Pour moi, je n’entends que le son fondamental. »

 

L’Espoir renaît

Par Jean E.Louis

 

 

Il y a quelque temps de cela j’ai voulu fourrer mon nez dans le monde de la spiritualité! Aventure hasardeuse s’il en est. C’est un univers sans limite où les idées, les croyances, les certitudes pullulent, se croisent et s’entrecroisent, à tous les niveaux, les unes réfutant les autres, chacune se décrétant, à mots couverts, meilleure et plus juste que les autres. Et la littérature est l’un des champs essentiels et sans doute le plus fourni de ce monde-là.

Que d’ouvrages n’ai-je pas lus ! Que de voies n’ai-je pas tenté de suivre pour finir invariablement dans quelque inextricable dédale, quelque delta aux bras innombrables qui vont mourir dans les sables infinis de l’incompréhension...

A intervalles réguliers la foule des mots, des concepts que j’ai tenté d’ingurgiter se met à danser une sarabande effrénée dans mon cerveau en quête ne serait-ce que du commencement d’un semblant de certitude.

Rageur et déçu je range alors cette littérature aux vérités indémontrables sur les étagères déjà fort encombrées de ma bibliothèque en bois...bien tangible.

Et mon regard se porte alors sur une étagère particulière. Mon étagère. Un livre défraîchi trône là en maître. C’est une vieille édition d’un ouvrage qui rapporte les récits et les souvenirs de Anandamayî. Il est simple, parfois même maladroitement traduit, mais il contient des mots et des images qu’aucun de tous ces ouvrages qui sont là ne contient. Des mots simples et chauds. Des mots vrais.

Il a une particularité ce livre. Il est ouvert en permanence à l’avant-dernière page car j’aurais voulu qu’il ne finisse jamais. Alors pour qu’il ne finisse jamais je ne l’ai lu que jusqu’à l’avant-dernière page. Et il reste là sur son étagère. Points de suspension entre ce qu’il m’a dit et ce qu’il continuera de me dire…à travers le sourire de .

Alors l’Espoir renaît...

 

 

 

Poèmes

 

(De Marion Gineste qui a suivi la retraite de Jacques Vigne à l’ancienne Chartreuse de Pierre-Châtel, où a été évoqué le souvenir de notre vieux Maître Vijayananda. La communion de ce groupe en méditation silencieuse a été très intensément ressentie par les participants, et cela a fait éclore les poésies de Marion, qui aime à se produire également dans ses œuvres)

 

 

Son du Silence

 

Dis moi, Son du Silence

Souffle de Dieu,

Indicible présence

En moi s’écoule,

Ininterrompue,

Ta rivière de foi,

Tes cascades d’émoi.

 

En moi dévale

Le flux bruyant des songes absolus,

Des semences sacrées.

 

Tu habites mon secret,

Tapisses la vacuité

Et lui donnes des allures de Reine.

 

Oh, dis moi Son du Silence

N’es tu point qu’illusion,

Es tu bien

Espérance inouïe,

Chants éveillés,

Eau primordiale.

 

(Pierre-Châtel, le 31 juillet 2012)

 

 

Pierre-Châtel

 

Sur ce mont dressé,

En cette île de pierre

S’érige mon berceau.

 

Sur ce toit d’un monde,

En cette Terre haute

S’élève le chant de l’âme.

 

C’est un souffle ténu

Qui immerge et absorbe,

C’est un souffle tendu

Qui inonde et déborde.

 

Suspendu,

Aérien,

Verticale citadelle accouchée des eaux,

Un imprenable fortin au cœur brûlant,

Tutoie les nuages

Dissout les ombrages,

Célèbre les épousailles

D’un Ciel et d’une Terre

Enfin réunis.

 

 

Absolu

                                              

Mes pieds sont les racines qui embrassent la Terre

Ma tête est la lumière qui s’abandonne à l’Aube,

Mon corps est la rivière qui efface le temps,

Mon cœur est l’unisson de tous les continents.

 

                                                   Ma vibration est mère, mon silence est fait d’Or.

Mes chants émerveillés sont l’Orient, le Sacré.

Je suis le Confondu, le Dissout, l’Eperdu

Et n’ai pour autre nom que celui d’Absolu.

 

(Pierre-Châtel -1er Août 2012)

                                                                            

 

 

 

Questions posées à Swami Vijayânanda

A Kankhal en 2008

                                     

                                                               Propos recueillis par Brigitte Reynaud-Duport

                                                                                                   (Suite des JAY MA 101 et 104)

 

VIJAYANANDA me remplit d’une joie immense.

Il est né le 26 novembre

Il est arrivé en Inde à 36 ans.

Il y est depuis 58 ans.

L’anniversaire de MA est le 2 mai c’est solaire, le 11 mai c’est lunaire.

Le sien est le 26 novembre.

Pour lutter contre le mal, il faut prier, réciter des mantras, et demander à Dieu de changer de karma.

 

Le karma est comme la prison, on fait une faute, on répare, c’est effacé.

C’est comme une tape sur l’eau, sur une force, il ne faut pas résister, car cela peut redoubler.

Pour le faire disparaître, il faut prier, être juste, ne pas résister.

Résister c’est faire une onde de choc plus importante.

 

Le suicide ?

Le suicide en Inde, on dit que ce sont des fantômes errants qui souffrent beaucoup quand ils passent de l’autre côté et se réincarnent avec un très mauvais karma.

 

C’est nous qui avons la liberté de taper sur l’eau mais l’onde que cela crée, c’est cela notre karma, la loi de la nature immuable, seul Dieu peut la changer.

 

La crémation ?

C’est à l’origine pour libérer le corps subtil, certains ne veulent pas quitter leur corps, cela crée des problèmes.

 

La méditation ?

Les pensées qui viennent, il faut les laisser passer sauf les mauvaises pensées que l’on bloque.

 

Gandhi ?

MA était allée le voir quelques temps avant son attentat. Il lui avait dit : « Je vous ordonne de rester » MA avait dit non.

Elle avait répondu : « Rester? Mais c’est vous qui partirez, peut-être… »

Une prémonition sans doute.

 

Les Sadhus?

Le Sadhu fait une fête de son enterrement, quand il devient Sadhu il quitte la vie civile pour n’être que dans le spirituel.

Quand il meurt on ne l’enterre pas, on l’immerge dans le Gange.

On met les Sadhus dans l’eau du Gange, car ils sont purs et ne peuvent en contaminer l’eau (en principe précisent-t-ils).

L’Inde ?

Tout est possible en Inde, il y a une grande tolérance.

Le groupe ALORA est toujours en noir, c’est au-delà du possible, ils mangent même de la viande humaine, quand ils viennent tout le monde fuit.

 

Le mantra ?

Se donne par le Gourou, avec le pouvoir, ce n’est pas possible autrement.

 

L’ange gardien?

Chacun en a un, le mien c’est MA.

 

La secte ?

Il y a une secte qui s’appelle ‘Bridawan’ ils sont tous déguisés en femmes, car il ne doit y avoir qu’un seul Dieu Shiva : le seul homme qui existe.

 

Le Gange?

Le Gange est sorti de la tête de Shiva qui l’a maîtrisé avec son chignon, depuis c’est un fleuve qui purifie.

 

Les ados?

Comment peut-on les ouvrir au spirituel? En leur faisant rencontrer les vrais spirituels, moines ou autres.

 

La mort ?

C’est très important de prendre l’habitude de réciter des mantras, car au passage de la vie à la mort, si on récite un mantra on est en paix, on est dans la joie, cela détermine notre prochain karma, pour se mettre dans la trajectoire.

 

22.10.2009

Avec le Gourou c’est un contact affectif.

 

La création a eu lieu parce que le UN s’ennuyait.

Balaram autre nom de Krishna

Shirangivi qui ne meurt jamais, est un dieu ancien avant les dravidiens.

 

Réciter le mantra c’est pour que l’esprit ne soit pas perverti.

Le mantra agit sur le Soi au niveau cosmique.

Par le mantra on se purifie, c’est très bon en marchant.

Dieu répond au Bhav,  pas à l’attitude mentale.

 

MA a dit que Swamiji avait été un Rishi dans une vie antérieure (Un Sage)

 

La signification de AMMA : Mère de la Félicité et de l’immortalité. AMRITA ANANDAMAYI

 

C’est très intéressant la relation au corps subtil c’est un trou, la méditation peut le réparer et éloigner les problèmes psychologiques.

 

15.2.2010.

MA est venue pour le Dharma des indiens.

AMMA pour les occidentaux.

 

On parle de la famille de Vijayananda :

Il avait deux soeurs, et un frère qui vient de partir, son fils est avocat à New-York.

Son frère est venu pour la première fois en Inde en 1996.

Sa mère l’aimait beaucoup mais elle n’a pas compris son choix, elle avait 60 ans quand il est parti.

Sa soeur très religieuse l’avait compris, elle, son beau-frère sous-directeur d’une firme de papier fut nommé en Inde du temps de MA, ils étaient venus le voir plusieurs fois.

« Malgré l’éloignement, j’ai toujours gardé le lien avec ma famille » dit-il.

 

Satsang proche du bien.

Natsang proche du mal.

 

Vijayananda a vécu 10 ans à ALMORA et 8 ans à DHAULCHINA en Himalaya.

 

La Kumbha-méla : Kumbha c’est la coupe et Méla le mélange.

C’est une coupe divine dans laquelle il y avait l’élixir d’immortalité.

Les dieux et les démons se la disputèrent,

Les dieux réussirent à la prendre, puis deux démons vinrent et commencèrent à la boire.

Les dieux leur tranchèrent la tête, l’élixir n’était pas venu dans leur corps uniquement dans la tête, les démons ne purent survivre, 4 gouttes s’échappèrent de cette coupe, dont une goutte tomba à Haridwar. Les 3 autres gouttes dans 3 autres villes.

Elle a lieu tous les 12 ans en fonction des étoiles, du cycle de Jupiter, le Gourou des Dieux.

 

L’ashram de MA était à Varanasi (Bénarès), elle venait de temps à autre à Kankhal, maintenant c’est l’inverse, le Samadhi est le principal de l’ashram et le centre est à Kankhal.

 

Les Nagasbaba sont des Sadhus qui vivent nus, couverts de cendres pour revenir à l’origine de la matrice maternelle lorsque l’on sort du ventre de sa mère, on est couvert d’une pellicule blanche.

Ils vivent dans l’Himalaya dans des grottes et ne se coupent jamais les cheveux, pour eux venir à la Kumbha Mela c’est le pour le grand bain et pour recevoir le darshan.

 

Q : Quelle différence y a t il entre Atman et Brahman?

R : Atman c’est le Tout, le Un.

     Brahman c’est un homme de tête, un religieux.

     Bhakti c’est la pratique, l’aspiration spirituelle.

     Jnana c’est l’essence.

     La spiritualité n’a pas besoin de mots, mais de représentation.

 

Q: Quelle est la racine de l’univers?

R : Le Soi, le Tout, le Un, la Lumière.

 

Q : Si je suis le Tout ou partie de l’esprit immanent, pourquoi s’enfermer dans un corps?

R : C’est le désir intense qui crée le Karma, on choisit son corps et ses parents, en fonction du désir et de la pulsion de ce que l’on a à vivre dans son Karma.

Le Karma ce n’est pas le but, c’est le voyage.

Le voyage a pour but le Soi. C’est sa découverte qui améliore le karma.

On arrive avec un voile, c’est le karma, le corps subtil ne meurt jamais.

C’est l’intention, le désir qui fait que l’on se réincarne.

 

Q : Pourquoi les occidentaux n’ont-ils pas la maîtrise du mental pour arriver au Soi?

R : Ils ont un autre chemin, la morale s’ils font le bien, s’ils s’en rapprochent ; le mal s’ils s’en éloignent.

 

Une femme qui a connu MA dans les années 70 nous raconte un épisode:

Une française vint voir MA, elle lui dit : « Donne moi quelque chose, une diksha, un mantra».

MA lui répond et lui dit : « Va, rentre chez toi, prends une douche et choisit dans la bible un verset qui te plait et reviens demain avec des vêtements propres ».

Le lendemain elle revint voir MA qui lui dit le verset de la bible qu’elle avait choisi avant même qu’elle ne lui parle.

 

Un mantra, si on ne vous le donne pas, volez-le.

Un ‘devotee’ cherchait à avoir un mantra. Il vint aux aurores se baigner dans le Gange et heurta un Sadhu qui dormait et qui s’écria : «RAM RAM». Le ‘devotee’ s’écria à son tour : «J’ai mon mantra, j’ai mon mantra !».

 

Yams, il y a 5 règles morales.

Il faut purifier l’âme avant tout.

5 stades de méditation. C’est le Gourou qui les dicte cela dépend de chacun.

 

Quand j’ai rencontré MA j’attendais un vieux BABA, J’ai été ébloui.

Quand on le souhaite très sincèrement, le Gourou arrive.

 

A Bénarès, Les sentiments sont décuplés, le bien comme le mal. Il y a beaucoup de criminalité.

 

Le karma et la réincarnation:

Q : Qui décide du bon ou du mauvais karma?

R : C’est la Conscience Suprême qui a un voile d’oubli sur l’ancienne vie.

Tous les désirs et aspirations d’une vie inassouvie choisissent de se réincarner.

Le corps subtil se réincarne en un nouveau karma pour assouvir ses aspirations et ses désirs. Il y a un voile d’oubli, le karma c’est l’écorce de la conscience universelle.

 

Quand on se baigne dans le Gange lors de la Kumbha-Mela on reçoit une protection.

Certains disent que lorsque l’on se baigne dans le Gange, cela lave de tous les péchés, (ils sont accrochés aux branches, quand on ressort, ils reviennent.....)

 

La vraie pureté c’est : « Etre dans la même situation face à un ennemi ou à un ami».

 

Au début, c’était le Tout, parfait, heureux, puis, comme il s’ennuyait il a créé la dualité : le bien et le mal, le yin et le yang etc. Puis l’univers et le karma etc.

 

Les 5 castes :

Shiva, de sa tête, fit sortir les brahmans,

Et les 4 autres ?

Les Rishis n’acceptaient pas que d’autres classes que les brahmans aient la connaissance.

Puis un jour,

Chez les Rishis une jeune femme mit au monde un garçon, il voulait acquérir le savoir et la connaissance, il s’adressa aux Rishis qui lui demandèrent : « Qui est ton père? »

Il s’en alla voir sa mère, qui lui dit : «  J’étais employée de maison chez les Rishis, je ne sais plus. »  Le jeune retourna voir le Rishi et lui dit tout ce que sa mère venait de lui expliquer :

«Je te fais brahmane» dit-il «Tu as dit la vérité, tu mérites de savoir»

 

Shiva et Lakshmi étaient au bord du Gange.

Shiva s’assoupit et Lakshmi le crut mort, elle pleura, elle pleura et à chaque Indien qui s’approchait elle disait : « Je pleure parce que je n’ai pas de bois, pour l’incinération. Mais si tu es pur, tu peux m’en donner ?»  Ils partaient en courant…

Un seul homme s’approcha et dit : « Je me baigne dans le Gange. »

Elle lui dit : «Es-tu propre ?»

Il répondit : « Je me suis baigné dans le Gange»

Il faut y croire, c’est essentiel, sinon ils n’iraient pas tous s’y baigner…

 

La Sanga c’est l’organisation de MA, ils sont 10 pour prendre les décisions. Swamiji est un membre fondateur.

 

Le Tantrisme est sexuel, ils vivent libres, je ne suis pas d’accord.

 

A une époque, un moine avait parlé à une femme, il fût chassé de la communauté et se suicida.

 

Le 18 février sur la question: «Comment allez-vous Swamiji

La réponse : « On fait aller, ça pourrait aller mieux...».

 

A propos de MA : elle est partie, elle a quitté son corps à DEHRADUN, elle n’était pas bien déjà, mais on le cachait.

Oui, elle savait quand elle allait quitter son corps, je l’avais vue quelques jours auparavant, et mentalement, elle m’avait dit : «Ca va aller».

J’avais compris, qu’elle allait sortir de cet état comme elle le faisait si souvent.

Elle avait prévenu ses servantes, qui ont répété ensuite : «Comme elle n’avait pas de Karma elle faisait partie du ‘Tout’, elle avait été aspirée par l’Incréé et elle ne pouvait y résister. »

Un mois avant qu’elle ne quitte son corps, elle ne prenait chaque jour que quelques poignées de menthe fraîche, en tisane.

 

Quand Swamiji était à Bénarès, il dormait sur une natte par terre, un journaliste britannique relata l’anecdote dans un livre qui fut lu par le régisseur de l’ashram de Bénarès.

Il lui dit : « Vous n’auriez pas pu demander?»

 

MA signait de temps à autre par un point : «C’est la conscience»

Un point c’est aussi le Tout, l’Océan.

 

Quand il rencontra MA pour la première fois, il fut impressionné, mais ce ne fût qu’en arrivant à l'hôtel, qu’il connut une explosion de joie incommensurable.

Il devait repartir pour Marseille quelques jours après.

Il était convaincu qu’il allait rester.

Il a préféré, non pas annuler son départ, mais le reculer au cas où son mental changerait d’avis, il ne s’en est jamais servi.

Après avoir vu MA il ne la quitta plus pendant 19 mois, sauf 1 jour où il était parti en avance, il ne la quittait jamais de jour comme de nuit.

Les occidentaux étaient à l’époque considérés comme des Lords anglais, puis les hippies sont arrivés, et ils ont perdu tout leur prestige.

MA voyageait tout le temps, elle disait que dans le train, il n’y avait pas de règle. Mais une femme du groupe ....Didi, alla voir les plus hautes autorités, disant que Homme et Femme ne pouvaient pas se côtoyer..

On dit alors qu’il fallait respecter la règle, Vijayananda dût prendre un autre wagon, il venait la voir aux arrêts du train.

Un mois après avoir rencontré MA, elle lui donna 3 noms :

Ananda Kachi, Ananda Pria, Vijayananda.

 

ANANDA KACHI c’est le lieu.

ANANDA PRIA c’est la reine.

VIJAYANANDA fut son nom.

(A suivre…)

 

 

‘Sophrologie et Spiritualité’ d’Isabelle RODDE

 (Extrait du chapitre Stress et adaptation)

Signes d’absence totale de stress

Isabelle Rodde a rencontré et Vijayânanda en 1978. Elle est revenue voir ce dernier quelques jours avant qu’il ait ‘quitté son corps’ en avril 2010. Elle est disciple d’Arnaud Desjardins, et elle est venue faire avec Jacques Vigne la retraite de Cordes-sur-Ciel sur le thème du ‘ Mariage intérieur’ dans la maison de Jean-Jacques Enjalbert qui est dédiée à , sur la place principale de ce vieux village médiéval près de Toulouse.

 « Voici donc une liste (non exhaustive) de signes indiquant ce qui constitue notre état naturel, quand nous n’avons aucun stress… Elle fournit des points de repères fort utiles pour qui veut cheminer dans cette direction. De plus, elle montre combien  cet état ne se résume pas à une absence de tension ou de stress, mais se caractérise au contraire par une présence de facteurs positifs. Enfin, on remarquera combien le ressenti y tient une place importante, combien la tyrannie des pensées, des catégories intellectuelles, des « mentalisations » de toutes sortes a lâché en faveur du ressenti, ici/maintenant de ce qui se présente.

Mon corps est agréablement léger, disponible

Ma respiration est libre, agréable

Mon ventre participe largement à la respiration

Mon cœur est léger

Je ressens une profonde joie de vivre

Mon regard est léger, paisible

Je me sens agréablement établi en moi même

Je ressens un sentiment d’ouverture aux autres

Je me sens relié au monde et à autrui

Je sens tout mon corps présent, très vivant

Je suis calme

Ma respiration est harmonieuse, régulière

J’accueille librement mon ressenti

Je suis libre des jugements de valeur

Les couleurs que je vois me semblent plus colorées, la lumière plus belle

Je sens combien ma vie est intéressante et pleine de saveur

Je prends du plaisir à faire ce que je fais, même dans une activité « ordinaire »

Je suis centré, équilibré

Mon corps est plein d’énergie

Je me sens vaste

Ma vie est beaucoup plus consciente

Je suis moi-même, tout simplement

J’autorise l’autre à être ce qu’il est

Je suis dans l’instant présent

Je vois que les êtres qui m’entourent ont tous de la valeur, d’une façon ou d’une autre

Mon esprit est plus vaste que les quelques petites pensées du moment

Je suis capable d’entrer dans une relation d’intimité avec moi-même

Je suis capable d’entrer dans une relation d’intimité avec l’autre

Je suis établi dans une relation d’amitié avec moi-même

Je suis capable de véritable écoute, de réelle disponibilité, en particulier avec les êtres proches  (partenaire amoureux, enfants…)

Je ressens les choses avec mon cœur et mon corps autant qu’avec ma tête

Je suis capable de compassion envers les autres et envers moi-même

Je constate que ma présence est apaisante et bénéfique pour les autres

JE SUIS HEUREUX

Il va sans dire (mais c’est encore plus clair en le disant) que développer, au moins à certains moments de son existence, des plages d’absence totale de stress nécessite de l’assiduité, de la persévérance. Peu à peu, notre personnalité va changer, s’équilibrer au fur et à mesure que le niveau global de stress décroît. Nous allons peu à peu apprendre à déjouer les situations qui autrefois avaient le pouvoir de nous perturber. (Pour qui nous connaissait un tant soit peu, il suffisait d’appuyer sur le bon bouton). Il y a donc toute une dimension  de déconditionnement, de maîtrise de soi, de compréhension profonde des situations qui nous posent problème et pourquoi… Il y a  toute une dimension d’éducation personnelle afin de mieux gérer tout ce qui constitue notre existence. La relaxation musculaire, l’acquisition d’une bonne respiration ne seront pas en soi suffisants pour qui veut aller loin dans sa propre évolution… Mais cela vaut la peine, car ce qui est en jeu, c’est notre capacité à être enfin véritablement heureux et à ne plus générer de souffrance chez les autres. Enfin, soulignons bien que cet « état naturel », que cet état de non stress est beaucoup plus spirituel qu’il n’y paraît au premier abord. En réalité, toutes les démarches spirituelles visent à installer ce fonctionnement harmonieux  au quotidien. Dans ce contexte, la vie spirituelle consiste à être libre de tout dysfonctionnement. »

Site internet  proposé par Isabelle Rodde :

http://www.zenitude-square.com

(Ou taper directement ‘Zénitude Square’ sur Google)

(L’ouverture de ce site s’est faite le 6 septembre)

 Présentation brève :

Un site pour améliorer son bien-être physique et psychologique. Il s’agit aussi de développer davantage de conscience sur le plan humain et spirituel. On peut y télécharger, après écoute d’extraits, des séances guidées de sophrologie, relaxation, hypnose douce ou méditation de très bonne qualité, (Isabelle ayant plus de 30 ans d’expérience dans ces domaines), des livres numériques… Il y a un ‘blog’ pour approfondir et échanger... Et toutes les 3 semaines environ, un article qui répond aux questions qui reviennent le plus souvent… Et aussi des  chansons en lien avec la recherche de l’Infini, le voyage intérieur ou pour aider le Dalaï Lama…

 

 

Maha Samadhi de – Lundi 27 Août 2012

 

 

On peut atteindre la Paix n'importe où dans le monde et hors du monde.

Vous dites que j'ai trouvé la Paix et que je devrais la distribuer aux autres.

Je vous dis que je suis un petit enfant et vous êtes mes parents...

En disant "Mère" vous me gardez à distance.

On doit révérer et respecter les mères.

Mais une petite fille a besoin d'être aimée, on doit veiller sur elle et elle est chère au coeur de tout le monde.

Voilà c'est ma seule requête envers vous : me faire une place dans votre coeur.

Shree Shree Ma Ananda Mayee

 

Il y a 30 ans, le 27 août 1982, Shree Shree Ma Ananda Mayee quittait ce monde physique. 

Elle entrait en Maha Samadhi.

Elle est toujours là, Omniprésente. 

Ses Paroles nous accompagnent au delà de l'espace et du temps.

 

Le lundi 27 août 2012, comme on le faisait à Kankhal auprès de Swami Vijayananda, une méditation silencieuse a au lieu dans les 26 ashrams de Ma au même moment, entre 16h15 et 16h 45, heure de France, dans la plus grande simplicité, car dans le védanta et dans l'hindouisme en général, le départ d'Un Grand Etre est considéré comme le Passage d'un état à un autre. 

C’est dans cette pensée qu’un groupe de personnes se sont retrouvées autour du Samadhi de Swami Vijayananda à Paris à 16h. 

Tous ceux qui le souhaitaient ont été appelés à s’y joindre.

JAY MAA

                                                                                                                                  (Ce message fut envoyé par Caroline Abitbol)

 

 

 

Nouvelles

-         Jacques Vigne (Vigyânanand) poursuit sa longue Tournée de plus d’un an.   Il  a commencé par l’Italie, puis ce furent le Canada, les Etats-Unis, l’Espagne et désormais c’est la France qui l’accueille, de retraites en conférences ou séminaires.

Il fera retour en Inde vers fin janvier 2013 après être passé par la Suisse, l’Allemagne, l’île de La Réunion, la Belgique et peut-être le Liban.

 

Jacques Vigne a également annoncé sur son site www.jacquesvigne.fr.st  l’ensemble et les programmes complets de tous les voyages qu’il prépare pour 2013-14 : un Voyage en Egypte (du 15 au 29 janvier 2013) à la découverte des lieux forts des pharaons - La Kumbha-Mela d’Allahbad (du 2 au 15 février 2013) – Voyage sur les pas du Bouddha (premier voyage du 2 au 24 mars, déjà complet, mais qui sera dédoublé du 24 mars au 14 avril où il reste encore des places) – Voyage-Retraite à Kankhal et Hardwar (du 13 au 26 juillet avec extension d’une semaine jusqu’au 4 août). Il y a eu souvent ce genre de retraite d’été à Kankhal du temps de Vijayânanda, et nous continuons donc cette bonne habitude. Nous serons logés comme à l’accoutumée au Shiva-Shakti, juste en face de l’ashram de Ma – Pèlerinage bouddhiste au Shri Lanka avec une retraite Vipassana, du 7 au 29 août et avec possibilité d’une formule de deux semaines : retour le 21 à Paris, ou le 29 pour la deuxième – Voyage à  la découverte du Goujarat des hindous, des jaïns et de Gandhi (du 14 décembre 2013 au 5 janvier 2014).

Les billets d’avion de groupe qui assurent l’organisation de base du voyage seront a priori sous la responsabilité d’une agence de voyages française.

                  Contact général : Dinesh Sharma

TEERTH TRAVELS PVT. LTD +91 (0) 9897283982 (Mobile de Dinesh) +91 (0) 9760440900 (Mobile de Manisha son épouse)

                 +91 (0) 1334241990 Tel/Fax –

dinesh@teerth.org  (Dinesh parle couramment le français) 

                  teerthtravel.har@rediffmail.com - www.teerth.org

 

 

 

 

Abonnements encore en cours

Pour le ‘JAY MA’  2011-2013

 

 

Bientôt nous parlerons du nouvel abonnement pour 2013-2015 qui commencera avec le N° de mars prochain…mais nous avons encore le temps d’y penser…Nous le rappellerons au moment voulu, dans le prochain numéro. Pas la peine de se réabonner pour l’instant.

 

Merci encore à tous ceux qui ont renouvelé l’expérience du ‘JAY MA’ et qui se sont inscrits pour ces deux années auprès de José Sanchez Gonzalez  pour la partie administrative : 10 rue Tibère – 84110 Vaison-La-Romaine – nagajo3@yahoo.fr – 0634988222 et ensuite auprès de Geneviève (Mahâjyoti) qui en gère bénévolement l’édition, pour qu’elle puisse procéder aux envois en vous remettant sur ses nouvelles listes : koevoetsg@wanadoo.fr .

La brochure est toujours au prix de 1 Euro par exemplaire trimestriel, envoyé par email. Le renouvellement ou l’inscription se font automatiquement pour deux ans, et vont, encore pour le moment, de mars 2011 à mars 2013. Les numéros arriérés sont envoyés à tous ceux qui s’inscrivent en cours de route.

Le dernier numéro a été le 105ème de cette brochure qui fut créée il y a désormais 25 ans. Lien d’amour avec l’Inde, avec , avec les Swamis, les lectures, les voyages, à travers la composition qu’en fait Jacques Vigne, avec la collaboration de Mahâjyoti.

 

 

 

Table des Matières

 

Paroles de (Ami-Loisir-Attente-Esprit)

Estraites de ‘Les Enseignements de Anandamayî……………..

se révèle à nous par Bhaiji……………………………………..

Phrase de Yvan Amar……………………………………………….

L’Espoir renaît de Jean.E.Louis…………………………………….. 

Poèmes de Marion Gineste………………………………………….

Questions posées à Swami Vijayânanda (Kankhal 2008-suite)

Propos recueillis par Brigitte Reynaud-Duport……………………..

Sophrologie et Spiritualité par Isabelle Rodde………………………

Maha Samadhi de -27 août 2012 ………………………………..

Nouvelles…………………………………………………………….

Abonnements encore en cours………………………………………

Table des matières…………………………………………………..